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Les Américains de la génération Z pourraient démissionner en masse en 2025 et il y a une raison majeure à cela

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Les Américains de la génération Z pourraient démissionner en masse en 2025 et il y a une raison majeure à cela
   
Les Américains de 27 ans et moins sont plus susceptibles de prendre des risques dans leur carrière s’ils s’estiment mal payés.
 
Selon une nouvelle étude, 51 % des employés appartenant à la génération Z (âgés 18 à 27 ans) déclarent qu’ils démissionneront en 2025 s’ils n’obtiennent pas d’augmentation.

Dire que la génération Z redéfinit les codes du monde du travail n’a rien d’un mythe. La preuve avec une nouvelle étude publiée ce lundi 16 décembre outre-Atlantique, qui montre que les travailleurs nés entre 1997 et 2012 n’ont pas les mêmes attentes que leurs aînés en matière d’évolution de carrière.
 

Se sentir bien et être bien rémunéré au travail plutôt que de vouloir à tout prix décrocher une promotion professionnelle : voilà ce qui motive les travailleurs de 27 ans et moins, si l’on en croit donc les résultats de cette enquête menée par la plateforme de vérification des candidatures Checkr, et relayée par Newsweek.

Réalisée auprès de 3 000 travailleurs américains, l’enquête montre que 51 % des répondants appartenant à la génération Z et 47 % des millenials (la génération Y, née entre 1980 et 1996) chercheront un nouvel emploi s’ils n’obtiennent pas d’augmentation de salaire en 2025. À titre de comparaison, seuls 20 % des baby-boomers (âgés de 60 à 69 ans) envisagent de faire la même chose.

Une génération mal payée et malheureuse
Selon Alex Beene, professeur d’éducation financière à l’Université du Tennessee, si la génération Z redéfinit son rapport au travail, c’est d’abord parce qu’elle « est en début de carrière et est plus susceptible de prendre des risques, surtout si elle estime qu’elle n’est pas rémunérée équitablement face à la hausse générale des prix en matière de coût de la vie », analyse-t-il pour Newsweek.

Ensuite, si ces générations n’hésitent pas à envisager de poursuivre leur carrière ailleurs, c’est aussi parce qu’elles sont très attachées au critère de bien-être au travail. Or, les générations Z et Y sont aussi celles qui ont déclaré les niveaux de bonheur les plus bas parmi les répondants (respectivement 25 % et 42 %), tandis que les baby-boomeurs et la génération X (âgée de 44 à 59 ans) s’estiment pour moitié heureux de leur sort. « Les gens cherchent à quitter les postes où ils se sentent surmenés, en sous-effectif, sous-payés ou sous-estimés », abonde auprès de Newsweek Amy Stewart, directrice de la recherche et des études chez Payscale.

La rémunération plus importante que la loyauté
Entrer dans une entreprise dès la sortie d’études et y passer toute sa carrière, très peu pour les générations Y et Z, estime pour sa part l’expert financier Kevin Thompson. Interrogé par l’hebdomadaire américain, il rappelle que si les travailleurs les plus jeunes ont la bougeotte, c’est aussi parce que « la concurrence pour attirer les talents est féroce ». « Les entreprises comprennent qu’elles doivent payer plus cher pour attirer et retenir les meilleurs talents », estime-t-il. Dans ce contexte, le salaire n’est plus seulement vu comme une rémunération pour le travail accompli, mais comme une « proposition de valeur », considère Jennifer Lee Magas, professeure de communication à l’Université Nova Southeastern. « Ils s’attendent à une rémunération équitable et n’ont pas peur de partir si leurs attentes ne sont pas satisfaites. »

D’où un bouleversement des codes du travail, où, jusqu’alors, la loyauté l’emportait sur tout le reste. « Alors que les baby-boomers considéraient la sécurité de l’emploi comme un engagement mutuel, les jeunes générations voient l’emploi comme une relation transactionnelle. La performance, l’innovation et une rémunération équitable sont les nouvelles devises de la loyauté au travail », ajoute l’expert financier Michael Ryan, lui aussi interrogé par Newsweek.

Reste désormais à savoir si les jeunes travailleurs mettront leurs plans à exécution. Pour le consultant en ressources humaines Bryan Driscoll, c’est fort probable. « Ceux qui peuvent se le permettre le feront », a-t-il déclaré. « Mais même ceux qui ne le peuvent pas, ceux qui sont tellement surmenés, tellement lassés du système, ont l’impression de n’avoir pas d’autre choix », conclut-il.


2 Commentaires

  1. Auteur

    il y a 5 jours (03:42 AM)
    Ils n'ont qu'a faire. Nous autres pouvont bien partir a la retraite a 80 ans
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  2. Auteur

    Citoyen

    il y a 5 jours (11:01 AM)
    Ne risques tu pas de mourir avant 80 ans?

    Moi, si je pouvais partir à la retraite à 40 ans, je le ferai
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