Le criminel nazi hongrois Laszlo Csatary, 97 ans, qui a été retrouvé à Budapest, est le premier sur la liste des dix criminels nazis les plus recherchés établie par le Centre Simon Wiesenthal, spécialisé dans leur traque. Toutefois, le principal criminel nazi impuni reste Aloïs Brunner, réfugié en Syrie après la guerre, dont la probabilité de la mort s'accroît chaque année, selon le Centre. Il est suivi d'Aribert Heim, dont la mort au Caire en 1992, annoncée en 2009 par des médias, n'est pas confirmée. Voici la liste des cinq criminels nazis les plus recherchés par le Centre Wiesenthal:
1) LASZLO CSATARY, Hongrie
Ancien chef de la police hongroise dans le ghetto de Kosice, situé aujourd'hui en Slovaquie, où 15.700 juifs ont été pour certains assassinés et pour l'immense majorité déportés vers le camp d'extermination d'Auschwitz (Pologne), pendant l'occupation par l'Allemagne nazie de ce qui était alors la République de Tchécoslovaquie.
2) GERHARD SOMMER, Allemagne
Ancien sous-lieutenant de la 16e division SS Reichsfuhrer, il a été condamné par défaut en juin 2005 à la prison à perpétuité pour le massacre de 560 civils italiens en 1944 en Toscane. Il fait l'objet d'une enquête depuis 2002 en Allemagne mais aucune charge criminelle n'a été lancée contre lui, selon le Centre.
3) VLADIMIR KATRIUK, Canada
Membre d'un bataillon ukrainien, il est accusé d'avoir participé à des atrocités commises contre des civils en Biélorussie entre 1942 et 1944. Après la guerre, il a séjourné en France puis a émigré au Canada. En 1999, la Cour fédérale l'a déchu de la nationalité canadienne, jugeant qu'il avait menti dans le but de l'obtenir. Par la suite, les autorités ont renversé la décision de révoquer sa citoyenneté et lui ont permis de demeurer au pays.
4) KAROLY ZENTAI, Australie
Ex-soldat hongrois, il est accusé de persécutions et de meurtres de juifs à Budapest en 1944. Réfugié après la guerre en Australie, il a acquis la nationalité australienne. En 2005, la Hongrie a demandé son extradition, jusqu'à présent sans succès.
5) SOEREN KAM, Allemagne
Ex-membre de la division blindée SS Viking, il est accusé d'avoir enlevé en 1943 un journaliste danois, Carl Henrik Clemmensen, tué de huit balles et retrouvé à Lundtofte, au nord de Copenhague. D'origine danoise, Soeren Kam s'est réfugié en Allemagne où il a obtenu la nationalité allemande en 1956. Le Danemark a demandé à deux reprises son extradition qui a été refusée.
Ancien chef de la police hongroise dans le ghetto de Kosice, situé aujourd'hui en Slovaquie, où 15.700 juifs ont été pour certains assassinés et pour l'immense majorité déportés vers le camp d'extermination d'Auschwitz (Pologne), pendant l'occupation par l'Allemagne nazie de ce qui était alors la République de Tchécoslovaquie.
2) GERHARD SOMMER, Allemagne
Ancien sous-lieutenant de la 16e division SS Reichsfuhrer, il a été condamné par défaut en juin 2005 à la prison à perpétuité pour le massacre de 560 civils italiens en 1944 en Toscane. Il fait l'objet d'une enquête depuis 2002 en Allemagne mais aucune charge criminelle n'a été lancée contre lui, selon le Centre.
3) VLADIMIR KATRIUK, Canada
Membre d'un bataillon ukrainien, il est accusé d'avoir participé à des atrocités commises contre des civils en Biélorussie entre 1942 et 1944. Après la guerre, il a séjourné en France puis a émigré au Canada. En 1999, la Cour fédérale l'a déchu de la nationalité canadienne, jugeant qu'il avait menti dans le but de l'obtenir. Par la suite, les autorités ont renversé la décision de révoquer sa citoyenneté et lui ont permis de demeurer au pays.
4) KAROLY ZENTAI, Australie
Ex-soldat hongrois, il est accusé de persécutions et de meurtres de juifs à Budapest en 1944. Réfugié après la guerre en Australie, il a acquis la nationalité australienne. En 2005, la Hongrie a demandé son extradition, jusqu'à présent sans succès.
5) SOEREN KAM, Allemagne
Ex-membre de la division blindée SS Viking, il est accusé d'avoir enlevé en 1943 un journaliste danois, Carl Henrik Clemmensen, tué de huit balles et retrouvé à Lundtofte, au nord de Copenhague. D'origine danoise, Soeren Kam s'est réfugié en Allemagne où il a obtenu la nationalité allemande en 1956. Le Danemark a demandé à deux reprises son extradition qui a été refusée.
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