Le procès d’Aung San Suu Kyi a débuté lundi en Birmanie. L’ancienne cheffe du gouvernement est en résidence surveillée depuis le coup d’État militaire opéré début février dans ce pays d’Asie du Sud-Est.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 doit notamment répondre de violation des lois sur le commerce extérieur, de violation des mesures sanitaires liées au coronavirus, d’incitation à la sédition et de corruption. Elle risque une longue peine de prison.
Les observateurs parlent de “procès-spectacle” et soupçonnent la junte de vouloir réduire au silence la politicienne par ces procédures.
L’armée birmane a renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi le 1er février lors d’un coup d’État militaire. Depuis, le pays connaît une vague de violence. Selon les estimations de l’organisation d’aide aux prisonniers politiques AAPP, au moins 863 personnes ont été tuées lors des manifestations contre la junte militaire et plus de 6.000 personnes auraient également été arrêtées.
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