Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter est arrivé vendredi pour une visite surprise en Afghanistan, où l'armée conseillée par l'Otan bataille ferme pour contenir l'insurrection des rebelles talibans, a-t-on appris auprès du Pentagone et de l'ambassade américaine à Kaboul.
M. Carter, dont le programme n'a pas été communiqué, doit évaluer la situation sécuritaire, à l'heure où les talibans, mais aussi des combattants se réclamant du groupe Etat islamique, harcèlent des forces afghanes désormais seules sur le front.
Situation "détériorée"
Un rapport du Pentagone publié mardi met d'ailleurs en lumière la "détérioration" de la situation sécuritaire dans le pays ces six derniers mois, avec une hausse du nombre d'attaques.
M. Carter, dont le programme n'a pas été communiqué, doit évaluer la situation sécuritaire, à l'heure où les talibans, mais aussi des combattants se réclamant du groupe Etat islamique, harcèlent des forces afghanes désormais seules sur le front.
Situation "détériorée"
Un rapport du Pentagone publié mardi met d'ailleurs en lumière la "détérioration" de la situation sécuritaire dans le pays ces six derniers mois, avec une hausse du nombre d'attaques.
La police et l'armée afghanes ne peuvent plus compter sur le soutien de leurs homologues de l'Otan dont la mission de combat s'est achevée le 31 décembre dernier. L'Alliance atlantique a désormais une force d'environ 12.500 soldats (dont 9.800 américains), qui ont pour mission de conseiller et former les forces afghanes.
Signe de la précarité de la situation, la brève conquête fin septembre de Kunduz, une capitale provinciale du nord du pays, par les talibans a porté un coup dur aux forces de sécurité afghanes. La ville a aussi fait parler d'elle après un raid de l'aviation américaine contre l'hôpital de Médecins sans Frontières.
Maintien des troupes après 2016
Jugeant les forces afghanes encore trop fragiles, le président Barack Obama a dû renoncer en octobre au retrait des soldats américains en Afghanistan fin 2016. Il a annoncé le maintien de plusieurs milliers de soldats au-delà de cette date.
Signe de la précarité de la situation, la brève conquête fin septembre de Kunduz, une capitale provinciale du nord du pays, par les talibans a porté un coup dur aux forces de sécurité afghanes. La ville a aussi fait parler d'elle après un raid de l'aviation américaine contre l'hôpital de Médecins sans Frontières.
Maintien des troupes après 2016
Jugeant les forces afghanes encore trop fragiles, le président Barack Obama a dû renoncer en octobre au retrait des soldats américains en Afghanistan fin 2016. Il a annoncé le maintien de plusieurs milliers de soldats au-delà de cette date.
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