Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a suggéré jeudi à l’Ukraine de céder la péninsule de Crimée à la Russie pour mettre fin à la guerre, estimant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky “ne peut pas tout vouloir”.
Le président russe Vladimir Poutine “ne peut pas s’emparer du territoire de l’Ukraine. Peut-être discutera-t-on de la Crimée. Mais ce qu’il a envahi en plus, il doit y repenser”, a déclaré Lula pendant une rencontre avec des journalistes à Brasilia.
“Zelensky ne peut pas tout vouloir non plus”, a poursuivi le président brésilien. “Le monde a besoin de tranquillité (...) Nous devons trouver une solution”, a-t-il ajouté.
Le président russe Vladimir Poutine “ne peut pas s’emparer du territoire de l’Ukraine. Peut-être discutera-t-on de la Crimée. Mais ce qu’il a envahi en plus, il doit y repenser”, a déclaré Lula pendant une rencontre avec des journalistes à Brasilia.
“Zelensky ne peut pas tout vouloir non plus”, a poursuivi le président brésilien. “Le monde a besoin de tranquillité (...) Nous devons trouver une solution”, a-t-il ajouté.
L’Ukraine refuse de négocier avec Moscou sans retrait préalable des troupes russes de tout son territoire, y compris de la Crimée annexée par la Russie en 2014.
Médiation
Lula a formulé fin janvier une proposition, aux contours encore flous, de médiation dans le conflit en Ukraine par un groupe de pays. Le président brésilien doit présenter ce projet à son homologue chinois Xi Jinping à Pékin la semaine prochaine.
Le chef d’Etat brésilien s’est dit “confiant” quant aux chances de succès de ce projet, espérant que le groupe de pays “sera créé” à son retour de Chine.
Le principal conseiller de Lula pour les affaires internationales, Celso Amorim, a rencontré fin mars à Moscou Vladimir Poutine et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui est par ailleurs attendu au Brésil le 17 avril.
Lula a formulé fin janvier une proposition, aux contours encore flous, de médiation dans le conflit en Ukraine par un groupe de pays. Le président brésilien doit présenter ce projet à son homologue chinois Xi Jinping à Pékin la semaine prochaine.
Le chef d’Etat brésilien s’est dit “confiant” quant aux chances de succès de ce projet, espérant que le groupe de pays “sera créé” à son retour de Chine.
Le principal conseiller de Lula pour les affaires internationales, Celso Amorim, a rencontré fin mars à Moscou Vladimir Poutine et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui est par ailleurs attendu au Brésil le 17 avril.
1 Commentaires
Sunugalien
En Avril, 2023 (12:29 PM)C est les U S A qui vont décider librememnt le moment de la négociation,ce qu il faut négocier et ce qui n est pas négociable.
Ils n ont aucun amis,ils n ont que des interets.
Les valeurs de liberté et de démocratie qu ils agitent ne sont que de la poudre aux yeux; seuls leurs interets comptent.
Quand leurs interets changeront,ils pourront meme contraindre l Ukraine a céder d autres portion de terres.
Ainsi va la politique extérieur des impérialistes,depuis la nuit des temps.
Reply_author
En Avril, 2023 (04:08 AM)Comme si c'est les USA qui ont dit a Poutine d'attaquer l'Ukraine. Oui, ils le regreteront mais cest leur faute.
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En Avril, 2023 (18:04 PM)Ou alors la France à la Corse
L'espagne à la Catalogne
Tiens et pourquoi pas le Brésil à l'Amazonie, la Russie à la Crimée et la Chine à Taiwan ?
Non, mais sérieux. Tu piques une partie du territoire de ton voisin et tu lui dis qu'il doit y renoncer ? C'est la loi du plus fort. Si on légitime ça, le monde va exploser.
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