L’ancien président de l’Assemblée nationale de France est candidat à la prochaine présidentielle française. Laurent Fabius l’a annoncé à Dakar où il effectue une visite depuis le 28 de ce mois de juin. M. Fabius qui s’est entretenu avec ses camarades du Parti socialiste (Ps) du Sénégal souhaite toutefois que sa candidature soit celle du rassemblement de la gauche.
Interpellé sur l’actualité brûlante notamment la question de l’émigration clandestine, M. Fabius a jugé inacceptable la loi de Nicolas Sarkozy, le ministre français de l’Intérieur sur l’immigration choisie. Reprenant l’argumentaire qu’il a fait, devant près de 2 000 personnes réunies, samedi 24 juin, dans sa ville du Grand-Quevilly (Seine-Maritime), M.Fabius bat en brèche cette forme de politique qui consiste à suivre les tendances des sondages et à toujours ajuster son discours en fonction du marché des électeurs. Contre Nicolas Sarkozy, l’ancien président de l’Assemblée nationale de France estime que son pays, la France, a un droit d’aider l’Afrique pour son développement. Aussi se rappelle-t-il des sacrifices faits pas les Africains pour la liberté de la France. Selon lui, même les africains qui sont sur le territoire français de manière illégale méritent respect. Et c’est au nom des relations entre l’Afrique et la France que Laurent Fabius a promis d’accorder au continent noir une place importante dans son programme de gouvernement s’il est élu à la magistrature suprême. D’ailleurs, sa première visite en dehors du continent européen sera réservé à l’Afrique, si jamais il est élu président de la République de France.
Tout dernièrement, il a très âprement chargé Nicolas Sarkozy, sur les ondes de Radio France internationale. Sarkozy qui monte selon lui une "opération de diversion lamentable" en exploitant la question de l’immigration. Ce, pour se rapprocher de l’extrême droite pour battre la gauche sur ce terrain.
Laurent Fabius avait aussi ajouté que la politique prônée par Sarkozy, loin de freiner l’immigration clandestine aura pour effet de créer de nouveaux foyers d’immigration clandestine. Ainsi, même s’il estime que "l’immigration est une question dont il faut s’occuper", il n’en pense pas moins que ce n’est « pas en précarisant les immigrés légaux ».
1 Commentaires
Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:36 PM)Participer à la Discussion