Au lendemain de deux fusillades ayant fait 29 morts, Donald Trump a assuré que la "haine" n'avait pas sa place aux Etats-Unis. Le dirigeant républicain a été la cible directe de critiques de ses adversaires démocrates qui l'ont accusé d'alimenter la montée de l'intolérance avec sa rhétorique anti-immigrés.
Donald Trump a assuré dimanche que la « haine » n'avait pas sa place aux Etats-Unis, au lendemain de deux fusillades ayant fait 29 morts, qu'il a imputées à un « problème de maladie mentale ».
« Il n'y a pas de place pour la haine dans notre pays », a déclaré le président américain depuis le New Jersey dans sa première apparition télévisée depuis les drames.
« Il faut que ça s'arrête. Ca dure depuis des années », a-t-il poursuivi en référence aux tueries de grande ampleur qui frappent régulièrement les Etats-Unis.
« On a déjà fait beaucoup mais peut-être qu'on doit faire davantage », a-t-il dit.
Accusé d'alimenter la montée de l'intolérance
Les autorités soupçonnent un motif raciste ayant poussé un homme blanc de 21 ans à ouvrir le feu dans un hypermarché d'El Paso, à deux pas de la frontière mexicaine, tuant 20 personnes samedi, dont six Mexicains.
Le dirigeant républicain a été la cible directe de critiques de ses adversaires démocrates après la fusillade d'El Paso, qui l'ont accusé d'alimenter la montée de l'intolérance avec sa rhétorique anti-immigrés.
« Le président en personne promeut le racisme et la suprématie blanche », a écrit sur Twitter la sénatrice Elizabeth Warren, l'une des favorites de la primaire démocrate.
« La suprématie blanche, comme toute autre forme de terrorisme, est un fléau qui doit être détruit », a tweeté la propre fille du président Ivanka Trump avant la prise de paroles de son père.
« Problème de maladie mentale »
Le milliardaire républicain s'est lui, gardé d'utiliser ce terme, renvoyant l'explication du drame à un argument fréquemment avancé dans les rangs républicains.
« Il y a aussi un problème de maladie mentale dans ces deux cas », a ajouté le milliardaire républicain. « Ces gens souffrent d'une maladie mentale très grave », a-t-il assuré.
A Dayton, dans l'Ohio, neuf personnes ont perdu la vie. Le tireur, également un homme blanc, âgé cette fois de 24 ans, a été abattu. La police ne peut, à ce stade, donner de raisons pour expliquer son geste.
Dans sa courte intervention, le locataire de la Maison Blanche a tenu à remercier les forces de l'ordre, intervenues en moins d'une minute après le début de la fusillade. Donald Trump a indiqué qu'il ferait une annonce demain matin, sans plus de détails.
3 Commentaires
Djibo
En Août, 2019 (01:25 AM)Comme tu disais Voltaire " Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités"
Vous en êtes là Mr le Président débile profond.
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