La Justice suédoise a relaxé en appel mardi une jeune femme, dont l'interpellation pour avoir assemblé un squelette dans son appartement, avait défrayé la chronique.En septembre 2012, cette habitante de Göteborg, âgée de 37 ans aujourd'hui, avait été interpellée à son domicile, où se trouvait sur le plancher un squelette pratiquement complet ainsi que de nombreux autres ossements, dont six crânes au total.
Elle avait été condamnée en première instance en décembre à une obligation de soins psychiatriques pour "violation du repos des morts". La cour d'appel de Göteborg a au contraire estimé que le délit n'était pas constitué. "Dans le dossier il n'a pas été établi que la femme a ouvert une tombe, un cercueil ou tout autre lieu de repos d'un mort pour se procurer les ossements qu'elle a manipulés", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La prévenue a dit les avoir achetés sur internet à des personnes habitant à l'étranger. L'histoire lui a valu deux mois de détention fin 2012, et la curiosité de la presse, qui a largement relayé les soupçons d'enquêteurs sur l'utilisation d'ossements comme objets sexuels. En première instance comme en appel, ces soupçons ont été rejetés. "Je suis heureuse, mais maintenant c'est le combat pour ma réhabilitation qui commence", a déclaré la jeune femme au quotidien Aftonbladet.
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