La police israélienne a indiqué mardi 13 février avoir recommandé à la justice d'inculper Benjamin Netanyahou pour corruption, fraude et abus de confiance. À la télévision, le Premier ministre israélien a clamé son innocence.
L'étau se resserre doucement autour de Benjamin Netanyahou. La police israélienne a indiqué mardi 13 février avoir recommandé d'inculper le Premier ministre pour corruption, fraude et abus de confiance.
"La police a conclu qu'il existait suffisamment de preuves contre le Premier ministre pour l'inculper pour avoir accepté des pots-de vin, pour fraude et abus de confiance", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La première affaire impliquant le Premier ministre a trait à des cadeaux offerts par des hommes d'affaires au chef du gouvernement.
La deuxième est liée à des conversations que Netanyahou aurait eues avec un patron de presse israélien, Noni Mozes – qui est l'un de ses ennemis jurés et qui possède le quotidien Yedioth Ahronoth –, sur l'idée de limiter la concurrence dans le secteur des médias en échange d'une couverture plus favorable de l'action du Premier ministre.
"La recommandation n'a aucune valeur juridique"
Avant même le communiqué de la police, le Premier ministre israélien était apparu à la télévision pour clamer son innocence.
"Ces recommandations n'ont aucune valeur juridique dans un pays démocratique", a déclaré Benjamin Netanyahou en réfutant toutes les accusations de la police.
Au cours de l'enquête, il n'avait cessé de répéter la même formule : "Il ne se passera rien parce qu'il ne s'est rien passé".
La décision de mettre officiellement en examen Benjamin Netanyahou, 68 ans, dépend maintenant du procureur général Avishaï Mandelblit, qui pourrait mettre plusieurs semaines ou mois avant de trancher.
Toutefois, la ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked a déjà affirmé qu'un Premier ministre inculpé officiellement n'était pas obligé de démissionner.
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Anonyme
En Février, 2018 (12:03 PM)Participer à la Discussion