Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré à l'adresse d'Israël, dimanche 12 octobre, qu'il était « temps de mettre fin au conflit avec les Palestiniens », à l'ouverture au Caire de la conférence internationales des donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza. Sont également présents le président palestinien, Mahmoud Abbas, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.
John Kerry a promis une aide immédiate de 212 millions de dollars de Washington pour la reconstruction de Gaza, suivie d'une seconde enveloppe pour atteindre 400 millions de dollars en un an.
« UN CESSEZ-LE-FEU, CE N'EST PAS LA PAIX »
Il a toutefois tapé du poing sur la table, pour que les négociations de paix qu'il avait impulsées en 2013 avant qu'elles n'échouent en avril reprennent :
« Un cessez-le-feu, ce n'est pas la paix. Nous devons nous rasseoir à la table (des négociations) et aider les parties à faire des choix difficiles, de vrais choix. Ces choix dépassent un simple cessez-le-feu parce que même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la paix, même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la sécurité pour Israël et un Etat et leur dignité pour les Palestiniens. »
Le Qatar a promis de verser un milliard de dollars pour cette reconstruction – de très loin la plus grosse contribution. De leur côté, les Emirats arabes unis devraient verser 200 millions de dollars, et l'Union européenne, 450 millions d'euros. En tout, la somme promise par une cinquantaine de pays et d'organisations internationales s'élève à 5,4 milliards de dollars. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a estimé qu'il faudrait quelque 4 milliards de dollars pour reconstruire la bande de Gaza.
Une guerre de cinquante jours en juillet et août, dernier avatar d'un conflit israélo-palestinien vieux de près de sept décennies, a fait plus de 2 100 morts dans la bande de Gaza – essentiellement des civils – et 73 côté israélien, des soldats pour la quasi-totalité. La petite enclave palestinienne, soumise à un blocus hermétique d'Israël ces huit dernières années, a subi d'importantes destructions.
« UNE POUDRIÈRE »
« Gaza reste une poudrière, les habitants y ont désespérément besoin de voir des résultats dans leur vie quotidienne » des nouvelles promesses financières de la communauté internationale, a déclaré Ban Ki-moon. Le secrétaire géénral des Nations unies a par ailleurs annoncé qu'il se rendrait à Gaza mardi, « pour écouter directement les gens de Gaza ».
« En 2009, la communauté internationale s'était déjà réunie » en Egypte pour la reconstruction de Gaza, dévastée par trois guerres ces six dernières années, a-t-il rappelé, ajoutant : « Nous avions promis notre soutien et nous étions convenus de reconstruire et, aujourd'hui, nous sommes à nouveau ici (…), le cycle constructions-destructions se poursuit, il empire. »
2 Commentaires
Reconstruction
En Octobre, 2014 (09:26 AM)à la moindre rockette diabolique tiré sur israéééél vous allez voir hamas
troupeaux du moyen age hamas vous allez voir que ne se moque pas impunément
de notre frere israéél ,le seul qui a pu resisté à conversion dictature islamique et leur charia périmé
Thedon
En Octobre, 2014 (09:55 AM)Vous devriez expliquer cela plutot VOUS (la communaut internationale) vouliez reconstruire GAZA vous avez envoyer l'entreprise de Demolition (ISRAEL) pour faire le boulot et la les batisseurs arrivent en grand pompe sauf que pour la prochaine fois dites a ISRAEL DE faire moins d'accidents de chantier y'a pas d'assurance vie pour ce genre de projet
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