Le fondateur du FN a accordé une interview au magazine gay français "Friendly". Morceaux choisis. "À partir du moment où les homosexuels ne mettent pas leurs mains dans ma braguette ou dans celle de mes petits-enfants, et qu'ils ne se promènent pas avec une plume dans le cul sur les Champs-Elysées, ça m'est égal", confie Jean-Marie Le Pen pour se défendre, à sa manière, d'être homophobe. Une partie de la presse française dénonce aujourd'hui les propos d'un personnage habitué à la provocation.
Extraits "Je fais bien la différence entre les homosexuels et les 'homosexualistes' qui sont ceux qui transforment leur choix sexuel personnel en idéologie politique", prend-il le soin de préciser, avant d'ajouter que la "plupart" de ses "collaborateurs sont homosexuels": "Dans le fond, c'est leur problème personnel, c'est un élément de leur personnalité, c'est leur choix intime que je respecte".
Poursuivi pour homophobie Jean-Marie Le Pen avait accepté l'entretien après avoir été poursuivi pour provocation à la haine ou à la violence et injure publique envers les homosexuels pour les déclarations ci-dessous publiées sur son blog: - "Je crois que la pédophilie, qui a trouvé ses lettres de noblesse... interdites, mais tout de même, dans l'exaltation de l'homosexualité, met en cause toutes les professions qui approchent l'enfance et la jeunesse." - "Les homosexuels, c'est comme le sel dans la soupe: s'il n'y en a pas assez c'est un peu fade, s'il y en a trop c'est imbuvable." Il avait également remis en cause la présence (et le discours) du compagnon du policier tué (Xavier Jugelé) sur les Champs-Élysées lors des obsèques de ce dernier. "Ça ne me gêne pas du tout" "Tolérant", Jean-Marie Le Pen affirme que l'homosexualité ne le "gêne pas du tout: "Tant que l'homosexualité reste une fantaisie marginale, ça ne me gêne pas du tout, ça fait partie de la diversité humaine." Et de citer la présence de Florian Philippot au FN et ses visites "chez Michou" pour démentir son homophobie présumée. Ça ne suffira sans doute pas pour convaincre ses détracteurs mais force est de constater que le "patriarche" de l'extrême droite française monopolise l'attention médiatique ces dernières semaines... Pour sa part, le directeur de la publication Jean-Christophe Florentin a assumé son choix éditorial contestable: "La première chose qui m'étonne, c'est que Jean-Marie Le Pen l'ait accepté. Friendly est un journal détonant, un peu hard core...", a-t-il justifié.
4 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (11:40 AM)faut tuer ces putain de pédés!
Anonyme
En Mars, 2018 (12:49 PM)Anonyme3
En Mars, 2018 (14:05 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (19:05 PM)Participer à la Discussion