La célébration de la Journée mondiale de l'Afrique, en pleine Fête de la musique, a été marquée, à Genève, par une grande conférence du cycle sur la "place de l'Afrique dans le XXIe siècle". Ce cycle a été lancé par le magazine en ligne panafricain ContinentPremier sous le nom de "Gingembre Littéraire". L'ambition est de créer un pont, modestement, et depuis la Genève internationale, entre l'Afrique et le reste du monde. Des vues plurielles sur différents aspects liés aux relations entre l'Afrique et le reste du monde. Une articulation faite avec les questions africaines et internationales.
Par exemple le Conseil des droits de l'homme et son fonctionnement, son importance et les enjeux de cet important organe onusien, a été abordé par l'ambassadeur Coly Seck qui en assure la présence au nom du Sénégal. Rappelons, avec le Dr Ibrahima Guissé de l'Université de Genève (UNIGE), modérateur, qu'à la création de l'ONU, il n'y avait que quatre États africains. Aujourd'hui ils ne sont pas moins de 54. Comment faire pour que cette présence africaine qui s'est bonifiée au fil du temps soit positive ?
L'Afrique est-elle aujourd'hui capable d'apporter ce "supplément d'âme" que beaucoup attendent d'elle? Sur la question de la paix mondiale, au moment où l'on construit des murs ici et là, l'exemple du pont de la Sénégambie, qui rapproche le peuple sénégalais du peuple gambien, a été donné comme un cas d'étude par le Dr Caroline Roussy, de Paris. Le déficit de solidarité entre les États africains et les autres constitue aussi un handicap à l'établissement d'un multilatéralisme fécond et propice au développement et à l'épanouissement de tous les hommes. Le Dr Anne Cécile Robert, du "Monde diplomatique", a décortiqué les relations de domination entre États qui est une source de conflits, de haine et de rejet entre les peuples.
À voir aujourd'hui la problématique de la migration internationale! Une migration qui va avec son lot de préjugés sur les migrants notamment africains. Là, les médias ont un rôle à jouer qui peut être aussi bien positif que négatif. Spécialiste de la communication et PDG du groupe de presse Label TV et Radio du Gabon, le Dr Mactar Silla, qui a aussi fait le déplacement de Libreville à Genève pour le 15e anniversaire de ContinentPremier, a donné des pistes de réflexion et appelé notamment la presse africaine à assumer totalement son rôle pour conforter la place de l'Afrique dans le XXIe siècle.
Sur la question environnementale, le Pr Makane Mbengue de l'UNIGE, brillant juriste international, a rappelé que la Charte du Mandé (Empire Mandingue de Soundjata Keita du Mali), qui remonte à l'époque du Magna Carta, faisait déjà état de la sauvegarde de l'environnement.
L'Afrique qui pollue moins que d'autres aujourd'hui paye le prix fort. Pour sauver l'Humanité alors qu'il est encore temps, le Pacte mondial sur l'environnement a été adopté par la communauté internationale. Le Président Laurent Fabius, qui avait porté haut ce pacte au nom de la France, l'a bien compris en demandant à l'artiste panafricaniste et humaniste Ismael Lô d'en être l'un des promoteurs.
3 Commentaires
Je Suis Pas Un Théoricien Aéri
En Juin, 2019 (15:17 PM)bientôt le fouta et le baol seront une étendue de tapis de dunes de sable a la place des baobabs
et personne n'est inquiet au contraire nos intellos, nos techniciens se nourrissant d'une théorie stérile sont en train de dormir jusqu'à ronfler;
les politiques et ces théoriciens du MANDE pensent pouvoir s'échapper sous les terres maritimes de nos parents lebou mais jusqu'à qand ?
Aly AIDARA , respect à cet homme, a averti combien de fois, personne ne l'écoute, la verte Casamance a été détruite, une bombe atomique de la cupidité humaine est passée par la;
la fin du monde c'est quant le désert ,avec une vitesse supersonique, aura envahi le fouta, la baol, le cayor; c'est quant le sol sera détruit, il n'y aura plus de tapis herbacé;
le berger n'aura plus de bétail, le boucher n'aura plus de viande, quand les restos des grandes surfaces seront envahis par les OGM des grandes puissances, mon ami sérère n'aura plus thiéré à mettre sous la dent,
le mondre qui s'effrondre dans un Sénégal émergent, ce n'est qu'une question de temps et d'heures croyez moi si rien n'est fait
a SOLUTION: un petit geste des services techniques et des citoyens , mobiliser l'armee, les élèves et étudiants et les marabouts avec leur talibés que chacun s'occupe d'un lopin pour planter, pour arroser, c'est le protocole du MANDE DE SOUNDIATA, n'allez pas chercher très lion, point besoin de colloque pour comprendre comment préserver l'environnement;
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