« Après près de trois ans dans mon administration, Jason Greenblatt va partir pour rejoindre le secteur privé », a déclaré le président des États-Unis sur Twitter. « Jason a été loyal et un grand ami et un magnifique avocat. Son dévouement à Israël et à la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens ne seront pas oubliés », a-t-il ajouté en remerciant son collaborateur.
Aux côtés de Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain, Jason Greenblatt avait la lourde tâche de proposer des pistes afin de mettre fin à des décennies de conflit, Donald Trump ayant promis de réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué. Fin août, il avait annoncé que ce plan, concocté depuis deux ans et demi dans le plus grand secret et dont la présentation a été maintes fois repoussée, ne serait pas dévoilé avant les élections législatives en Israël prévues le 17 septembre.
Celui qui avait le titre officiel de « représentant spécial pour les négociations internationales » a précisé dans un communiqué que cela avait été « le privilège d'une vie » de travailler à la Maison Blanche. « Je suis vraiment reconnaissant d'avoir travaillé à tenter d'améliorer les vies de millions d'Israéliens, de Palestiniens et d'autres », a-t-il ensuite tweeté.After almost 3 years in my Administration, Jason Greenblatt will be leaving to pursue work in the private sector. Jason has been a loyal and great friend and fantastic lawyer....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 septembre 2019
Thank you @POTUS-it’s been the honor of a lifetime. So grateful to have worked on the potential to improve the lives of millions of Israelis, Palestinians &others. Thank you to my incredible wife/amazing children for their encouragement & to my many colleagues for all their help! https://t.co/XhjE8QLxjH
— Jason D. Greenblatt (@jdgreenblatt45) 5 septembre 2019
Avant l'élection de l'homme d'affaires républicain à la Maison Blanche fin 2016, Jason Greenblatt était son conseil juridique au sein de la Trump Organization pendant deux décennies. Considéré très proche d'Israël, il s'était attiré les foudres de diplomates européens à l'ONU en juillet en fustigeant avec des mots très durs, devant le Conseil de sécurité, le « consensus international » sur les moyens de mettre fin au conflit israélo-palestinien.
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