Le président français Emmanuel Macron, la Première ministre britannique Theresa May et le Premier ministre canadien Justin Trudeau ont appelé mardi les pays du monde à redoubler d’efforts pour que les jeunes filles aient accès à une éducation de qualité, au risque de les exposer à des “catastrophes”.
Un manque d’éducation expose les jeunes filles aux dangers d’un mariage précoce, d’une mauvaise santé, du chômage et de la pauvreté, estiment des experts. Plus de 130 millions de jeunes filles, pour la plupart vivant dans des régions du monde minées par les conflits ou la pauvreté, ne vont pas à l’école, ce qui entraîne un manque à gagner de 30 milliards de dollars (25,5 milliards d’euros).
Sans éducation des jeunes filles, les nations perdent en productivité et font face à des risques d’instabilité et de conflit, ont dit les dirigeants français, britannique et canadien en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, à New York. “C’est un investissement. Si nous ne faisons pas ça, alors nous nous préparons à des catastrophes”, a dit Emmanuel Macron.
“Si nous ne faisons rien, d’autres agiront et il y aura une crise”, a-t-il ajouté. Une éducation de qualité doit inclure des normes culturelles et sociales qui traitent de l’inégalité entre les sexes, a dit encore le chef d’Etat français. “C’est parce que nous ne nous sommes pas montrés à la hauteur et n’avons pas fourni une éducation appropriée que nous pérénisons ces valeurs traditionnelles au lieu de les bousculer”.
Garantir une éducation de qualité pour tous figurait parmi les 17 objectifs mondiaux adoptés à l’unanimité il y a trois ans par les Etats membres de l’Onu afin d’éradiquer des problèmes tels que la pauvreté et les inégalités d’ici à 2030. “Lorsque vous habilitez les femmes à prendre de meilleures décisions que par le passé, nous finissons tous par en bénéficier”, a dit pour sa part Justin Trudeau.
Ellen Wulfhorst; Jean Terzian pour le service français; Thomson Reuters Foundation est la fondation caritative de Thomson Reuters dédiée à la couverture des sujets humanitaires et liés aux droits des femmes, à la lutte contre la corruption et au changement climatique. www.trust.org
3 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (20:04 PM)Pénétrons plus en avant dans la pensée profonde et secrète de certains hommes politiques de ce temps.
C’est l’inspecteur Dequaire Grobel qui déclare en 1896 : « le but de l’école laïque n’est pas d’apprendre à lire, à écrire et à compter, c’est de faire des libres-penseurs .
L’école laïque n’aura porté ses fruits que si l’enfant est détaché du dogme, s’il a renié la foi de ses pères.
L’école laïque est un moule où l’on jette un fils chrétien et d’où s’échappe un renégat. »
C’est Jules Ferry écrivant ! « Nous voulons organiser l’humanité sans Dieu. »
Voici la preuve claire que la rencontre de dakar pour l’éducatuio n’est rien d’autre que combattre l’islam
Macron et l’Éducation au Sénégal : Le commentaire d'un chroniqueur franco-américain sur CNEWS irrite les salafistes sénégalais
L'une des étapes les plus importantes de la visite d'Emmanuel Macron au Sénégal, c'est le sommet dédié au partenariat mondial pour l'Education accueilli par le centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD). Rencontre qui a suscité beaucoup de commentaires eu égard à la participation de la star américaine d'origine barbadienne, nommons Rihanna.
Pour le Collectif non à la franc-maçonnerie et à l'homosexualité, la chanteuse est porteuse d'un projet aux fins de dévier la jeunesse sénégalaise, à travers l'éducation.
Si la chanteuse et le président français ne sont pas passés aux aveux, ça semble être le cas avec un chroniqueur franco-américain qui travaille à la chaîne française CNEWS (ex I-TÉLÉ) dont une équipe a accompagné Emmanuel Macron.
Harold Hyman puisqu'il s'agit de lui, croit savoir qu'il y a un "calcul" derrière cette mobilisation mondiale en faveur de l'éducation dans les pays en voie de développement. "Si la jeunesse africaine et surtout en zone musulmane est laissée à elle même - le Sénégal un pays de 9/10 musulman -, ça va être des madrasas (écoles coraniques) financées par des fonds saoudiens qui vont éduquer les jeunes. Et il ne faut pas que ça arrive. Si ça arrivait, on aurait une espèce d'Afghanistan ou quelque chose du genre et on ne veut pas ça", a expliqué le chroniqueur américain. Ce qui a eu le don d'irriter les salafistes sénégalais sur le web. La vidéo est largement partagée par ces sunnites pour qui, l'objectif du président français est de combattre l'enseignement coranique au Sénégal.
Rappelons que la contribution de la France au Partenariat mondial pour l'éducation est passé de 17 à 200 millions d'euros. "Si cet investissement n'est pas fait, cette jeunesse deviendra le problème de demain (...) avec des risques de bascule vers l'obscurantisme ou la violence", s'est justifié le président français à Dakar.
Anonyme
En Octobre, 2018 (21:46 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (21:46 PM)Participer à la Discussion