Des images de vidéosurveillance montrent comment le suspect de l’assassinat de trois Kurdes vendredi à Paris a été maîtrisé par plusieurs personnes dans un salon de coiffure proche du lieu de l'attaque.
Le suspect de l’assassinat de trois Kurdes vendredi à Paris, qui a reconnu ressentir une “haine des étrangers pathologique”, est présenté lundi à un juge d’instruction en vue d’une éventuelle inculpation.
Le mobile raciste des faits se confirme: ce Français, conducteur de train retraité, décrit comme “dépressif” et “suicidaire”, a confié aux enquêteurs avoir toujours “eu envie d’assassiner des migrants, des étrangers” depuis un cambriolage de son domicile en 2016, selon la procureure de Paris, Laure Beccuau.
Trois morts et trois blessés
Il a ouvert le feu vendredi devant un centre culturel kurde du centre de Paris, tuant trois personnes: Emine Kara, une responsable du Mouvement des femmes kurdes en France - et deux hommes, dont l’artiste et réfugié politique Mir Perwer. Trois hommes ont été blessés, dont un gravement, mais leurs jours ne sont plus en danger et l’un d’entre eux a quitté l’hôpital. Cinq des six victimes sont de nationalité turque, la dernière française.
Il avait “l’intention d’utiliser toutes les munitions et de se suicider avec la dernière balle”, mais a été stoppé par plusieurs personnes dans un salon de coiffure proche avant d’être arrêté par la police.
Des images de vidéosurveillance, dévoilées par nos confrères du Parisien, montrent l’assaillant entrer, arme au poing, dans le salon avant d’être maîtrisé, et frappé, par plusieurs personnes.
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