La cour d'assises de Douai (Nord) ouvre ce jeudi le plus important dossier d'infanticide connu en France avec le procès d'une femme qui a reconnu avoir tué huit de ses enfants à leur naissance entre 1994 et 2007.
Dominique Cottrez, 51 ans, est poursuivie pour "meurtre" sur trois de ses enfants et "assassinat" pour cinq autres. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité.
En juillet 2010, un homme découvre dans son jardin à Villers-au-Tertre, près de Douai, des sacs-poubelle contenant les cadavres de deux nourrissons.
Dominique Cottrez, 51 ans, est poursuivie pour "meurtre" sur trois de ses enfants et "assassinat" pour cinq autres. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité.
En juillet 2010, un homme découvre dans son jardin à Villers-au-Tertre, près de Douai, des sacs-poubelle contenant les cadavres de deux nourrissons.
Très vite, l'enquête s'oriente vers l'ancienne occupante des lieux, Dominique Cottrez, qui reconnaît avoir tué à leur naissance ses deux bébés à son ancien domicile et indique aux enquêteurs que six autres corps sont cachés à son nouveau domicile, dans le garage d'une maison du même village.
Elle a expliqué aux enquêteurs sa peur des médecins, des agressions sexuelles de son père aujourd'hui décédé puis des relations consenties avec lui, et a affirmé avoir agi seule, dissimulant par son obésité les grossesses et les assassinats.
Elle a expliqué aux enquêteurs sa peur des médecins, des agressions sexuelles de son père aujourd'hui décédé puis des relations consenties avec lui, et a affirmé avoir agi seule, dissimulant par son obésité les grossesses et les assassinats.
Un temps inquiété par le parquet, le mari n'est pas poursuivi pour recel de cadavres.
Les avocats de Dominique Cottrez avaient espéré que les faits seraient déclarés prescrits mais la chambre criminelle de la Cour de Cassation a estimé en 2013 que la période de prescription devait se calculer à partir de la date de découverte des corps, et non celle de la mort des bébés.
Les avocats de Dominique Cottrez avaient espéré que les faits seraient déclarés prescrits mais la chambre criminelle de la Cour de Cassation a estimé en 2013 que la période de prescription devait se calculer à partir de la date de découverte des corps, et non celle de la mort des bébés.
(Pierre Savary, édité par Yves Clarisse)
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Anonyme
En Juin, 2015 (15:00 PM)Participer à la Discussion