Le chef de la diplomatie américaine John Kerry a annoncé lundi qu'il serait vendredi à Paris pour des entretiens avec les autorités françaises après les attentats jihadistes qui ont fait 17 morts la semaine dernière.
"Je voyagerai jeudi et serai là-bas vendredi", a-t-il dit lors d'un déplacement en Inde. Il a expliqué vouloir "montrer le lien existant entre les Etats-Unis et le "plus ancien allié" du pays. "La relation avec la France ne tient pas à un moment ou un jour particulier", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse. "C'est une relation continue très profondement ancrée (..) dans des valeurs communes, en particulier la liberté d'expression."
Le secrétaire d'Etat américain avait été mercredi le premier au sein du gouvernement américain à exprimer, en français, sa solidarité et sa compassion après l'attentat contre le magazine satirique Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, avant d'être suivi par deux attaques contre une policière et un supermarché casher qui ont fait cinq autres victimes.
"Aucun acte de terrorisme n'arrêtera jamais la marche de la liberté", avait-il déclaré dimanche en solidarité avec les immenses rassemblements contre le terrorisme organisés dans toute la France, et notamment à Paris ou des dirigeants d'une cinquantaine de pays étaient présents.
1 Commentaires
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En Janvier, 2015 (15:56 PM)Ici aux État-Unis, l'administration Obama est très critiquée car ni Obama, ni John Kerry n'est allé à la marche à Paris, seul l'attorney general (je ne connais pas le mot français) Holder y était. Pourtant Merkel, Netanyahou, Cameron, Mahmoud Abbas, Sergueï Lavrov, le premier ministre Tunisien, le président Ukrainien, le premier ministre Turc, des émirs, rois et présidents Arabes, des dirigeant Africains, etc... y étaient.
Le pire c'est que les USA se revendiquent de l'héritage des Lumières (Age of Enlightenment) qui inclut la liberté d'expression et de croyances, valeurs pour lesquelles la France a joué un rôle majeur et parmi les pays invité la moitié ne respectent pas ces valeurs, pourtant ils se sont déplacés.
Obama prétexte un problème de sécurité et de délais d'organisation d'un déplacement présidentiel.
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