Après avoir "répudié" sa fille Marine, Jean-Marie Le Pen s'en prend cette fois à sa petite-fille, Marion. Et à Florian Philippot.rnLe mot "famille" chez les Le Pen est une vaine notion. Depuis la suspension de son statut d'adhérent par le Bureau politique du Front National, Jean-Marie Le Pen taille en pièce sa filiation par presse interposée.rnrn"Contagion de sa tante"rnAprès avoir demandé à Marine de changer de nom, c'est au tour de Marion Maréchal, la petite-fille réputée proche de son grand-père, de subir sa vindicte. Dans une interview parue mercredi sur le site de Paris-Match, le (toujours) Président d'honneur du FN dit ne pas comprendre son hésitation à se présenter dans la région Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur) aux prochaines élections régionales, prétextant être otage de la situation.
"Je ne comprends rien à ce qu'elle dit. De qui serait-elle l'otage? Qui l'a prise en otage? Moi? Ce n'est pas très aimable de sa part de dire cela. Marion Maréchal-Le Pen ne m'avait pas habitué à être perfide. À moins que ce ne soit la contagion de sa tante (Marine, ndlr)...?", interroge-t-il. Une tante sur laquelle il frappe, encore et encore. "Je n'attends plus rien d'elle. N'était-ce pas à elle de me tendre la main lorsque je suis monté à la tribune le 1er mai?".rnrn"
Trop tard pour pleurer"rnOutre sa famille, Jean-Marie Le Pen cible Florian Philippot, le numéro 2 du parti, comme pire ennemi. "Florian Philippot fait son travail de subversion. Il est là pour ça. C'est un socialo-gaulliste qui est arrivé au Front national pour faire ce travail précis. (...) Florian Philippot considère le Front national comme un mouvement de péquenots, de ploucs incultes. Il croit détenir la science du pouvoir. (...) Il s'est rendu indispensable. Par facilité, Marine Le Pen a eu au début recours à ses offices, une fois, puis de plus en plus. (...) Mais un jour Iznogoud se prendra pour le calife et là, ce sera trop tard pour pleurer".
1 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (16:26 PM)Participer à la Discussion