Le patrouilleur de la marine militaire italienne, le Diciotti, qui a porté secours à de 177 naufragés dans les eaux maltaises la nuit du 15 au 16 août a obtenu le droit d’accoster à Catane, en Sicile, après six jours d’errance au large de Lampedusa. Mais, peu après, Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur, a donné ordre d’empêcher tout débarquement, tant que Bruxelles n’aura pas garanti une répartition des migrants dans différents pays de l’Union.
Officiellement, les autorités parlent d’« escale technique ». Autrement dit, le patrouilleur militaire qui a été nettoyé, réapprovisionné en vivres, médicaments et carburant, pourrait repartir vers on ne sait quelle destination.
L'odyssée n'est pas terminée
Les négociations menées par Bruxelles depuis plus de 48 heures, suite à la demande du chef de la diplomatie italienne, se révèlent complexes. Pour sa part, la représentante en Italie du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), Carlotta Sami, rappelle que les adultes et les mineurs à bord du Diciotti ont subi des abus et tortures en Libye et ont le droit à demander l’asile.
3 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (23:30 PM)Anonyme
En Août, 2018 (19:47 PM)Anonyme
En Août, 2018 (22:35 PM)Participer à la Discussion