La chicotte ou la fessée, telles qu’elles sont pratiquées au Sénégal, ne sont pas tolérées en Italie et, en général, dans les pays Européens. Là-bas, les enfants sont protégés par la loi. Et l’étranger qui débarque est invité à respecter scrupuleusement la loi qui interdit la violence faîte aux enfants, même dans le cadre de leur éducation.
Et pourtant, Mety Ndiaye, la Sénégalaise dont il s’agit, a juste voulu corriger ses enfants. Hélas encouragés par leurs camarades de classe, les enfants de Mety ne se sont pas gênés pour expliquer, dans les détails, les violences que leur mère leur a fait subir. Et comme dans les écoles en Italie on apprend aux enfants à dénoncer leurs parents coupables de violences physiques, les fils de Mety n’ont pas hésité à saisir la Police. Une enquête a été ainsi ouverte et au cours de celle-ci, Mety Ndiaye a été auditionnée, placée sous contrôle judiciaire pour cause de «violences répétitives exercées sur ses enfants». Très rattachée aux normes de la religion islamique, Mety Ndiaye qui, précisons-le, porte le voile, n’en revient toujours pas.
Sa fille qu’elle a malencontreusement blessée est toujours sous surveillance médicale. Même si les médecins ont tenu à rassurer les enquêteurs sur la nature de la blessure.
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