L’ex-chef du gouvernement italien a indiqué samedi qu’il se sentait «obligé» de rester en politique «pour réformer la planète justice», mais a confirmé qu’il renonçait à être candidat au poste de chef du gouvernement.
«Je me sens obligé de rester dans le champ (politique) pour réformer la planète justice», a affirmé Silvio Berlusconi.
Silvio Berlusconi a dans la journée levé toute ambigüité, en confirmant
sa décision annoncée mercredi. "Je confirme ma décision de ne pas
présenter ma candidature à la présidence du Conseil", a-t-il déclaré
lors d’une conférence de presse impromptue convoquée en fin d’après-midi
à Lesmo, à une quarantaine de km au nord de Milan.
Sur l’une de
ses chaînes de télévision, TG5, Berlusconi avait entretenu plus tôt le
suspense, en annonçant qu’il "y aurait des conséquences", après le
verdict prononcé contre lui.
"Je me sens obligé de rester dans le
champ (politique) pour réformer la planète justice", avait-il dit de
manière sibylline en expliquant que certains "citoyens n’ont pas
compris" ce qui lui est arrivé.
Mercredi, le Cavaliere, 76 ans,
avait annoncé solennellement qu’il renonçait à présenter sa candidature
au poste de chef du gouvernement, lors des législatives prévues au
printemps 2013. Il n’avait toutefois pas déclaré qu’il renonçait à toute
activité politique.
Deux jours plus tard, il était condamné à
une peine de quatre ans de prison pour fraude fiscale dans l’affaire
Mediaset, peine réduite de facto à un an grâce à une amnistie. Il lui
est aussi interdit d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans.
Ces
peines ne sont toutefois pas exécutoires tant qu’un jugement définitif
-après appel et arrêt de la Cour de Cassation- n’aura pas été prononcé.
Or d’ici-là, les faits ont largement le temps d’être prescrits.
"Ce
qui m’est reproché est de la pure science-fiction", estime M.
Berlusconi. "Entre 2006 et 2010, j’ai versé 5,44 milliards (NDLR:
d’impôts)", explique l’un des hommes les plus riches d’Italie, qui
rappelle qu’il est "l’un des principaux contribuables italiens".
Le
Cavaliere s’insurge aussi contre les termes très durs employés dans
leurs motivations par les magistrats, qui y parlent notamment de sa
"capacité particulière à commettre des délits". (afp/Newsnet)
4 Commentaires
Stronzzzzzzzzzzzzzz
En Octobre, 2012 (17:51 PM)Modou Italie
En Octobre, 2012 (21:09 PM)Skifff Oo
En Octobre, 2012 (21:53 PM)Milan
En Octobre, 2012 (07:12 AM)Participer à la Discussion