Conscient depuis dix ans qu'il était séropositif, Richard l'a volontairement caché à sa compagne. Aujourd'hui, Inès doit vivre avec le virus du sida. Fin 2016, Inès, 25 ans, découvre catastrophée les résultats du laboratoire de Rouen: les analyses sanguines viennent de démontrer sa séropositivité. Dans l'incompréhension totale, elle appelle son ex-compagnon Richard pour le prévenir et tenter éventuellement d'obtenir une explication. Il lui avoue alors spontanément qu'il est à l'origine de cette contamination: il est lui-même séropositif depuis dix ans. La jeune fille décide de porter plainte.
Convoqué au commissariat, Richard, 36 ans, admet n'avoir, en effet, jamais évoqué sa séropositivité avec son ex-compagne pendant leurs années de concubinage. Selon ses propres aveux, relayés par Le Parisien, éperdument amoureux, il n'aurait pas osé lui dire "de peur de la perdre". Il met également sur le compte de "l'amour" ses manoeuvres de harcèlement par SMS interposés. Ex-toxicomane au casier judiciaire bien chargé, Richard a exercé le métier de tatoueur avant de se reconvertir récemment dans le piercing. À nouveau en couple, il a pris la peine cette fois d'informer sa compagne de son état de santé. Il a été mis en examen pour "administration de substance nuisible", "harcèlement" et "envois réitérés de messages malveillants".
3 Commentaires
Anonyme
En Août, 2017 (13:03 PM)Mooo
En Août, 2017 (13:04 PM)Anonyme
En Août, 2017 (13:36 PM)C'est une manière aussi de limiter la transmission du VIH
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