Il continue de ne rien exclure par principe. Cela dit, Emmanuel Macron n’envisage pas de livrer, à court terme, d’avions de combat à l’Ukraine comme le réclame pourtant Volodymr Zelensky. Le président de la République l’a affirmé très clairement au cours d’une conférence de presse dans la nuit de jeudi à vendredi 10 février.
Ces appareils ne pourraient « en aucun cas » être livrés « dans les semaines qui viennent », a indiqué le chef de l’État depuis Bruxelles, à l’issue d’un Conseil européen auquel a participé son homologue ukrainien. « Ça ne correspond pas aujourd’hui aux besoins », a-t-il justifié.
Tout au long de sa tournée européenne mercredi et jeudi, le président ukrainien a martelé que son pays avait besoin d’avions de chasse pour mettre fin à la guerre menée par la Russie. À ce stade, seul le Royaume-Uni a laissé entendre que cela pourrait être le cas. Mais à l’évidence, au regard du nécessaire temps de formation des pilotes ukrainiens, une telle livraison est presque inenvisageable avant l’été voire avant la fin 2023.
De l’armement pour résister « dans les prochaines semaines »
Le président Macron a assuré que sa « discussion très approfondie et très précise » avec Volodymyr Zelensky mercredi à Paris avait mis en lumière que la priorité devait être « de tout faire pour aider (l’Ukraine) à résister dans les prochaines semaines », et de « mener les opérations utiles au printemps-été si on veut pouvoir ensuite mener les actions diplomatiques en parallèle ».
« Il est essentiel que les alliés privilégient les matériels qui sont les plus utiles » et « les plus rapides », a-t-il ajouté, estimant que les canons Caesar et le système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA fournis par la France répondaient à ces critères. Il faut peut-être « intensifier » les livraisons des « éléments d’artillerie permettant de lancer des offensives terrestres ou de résister », a-t-il insisté, promettant d’y « travailler dans les prochains jours ».
Ces appareils ne pourraient « en aucun cas » être livrés « dans les semaines qui viennent », a indiqué le chef de l’État depuis Bruxelles, à l’issue d’un Conseil européen auquel a participé son homologue ukrainien. « Ça ne correspond pas aujourd’hui aux besoins », a-t-il justifié.
Tout au long de sa tournée européenne mercredi et jeudi, le président ukrainien a martelé que son pays avait besoin d’avions de chasse pour mettre fin à la guerre menée par la Russie. À ce stade, seul le Royaume-Uni a laissé entendre que cela pourrait être le cas. Mais à l’évidence, au regard du nécessaire temps de formation des pilotes ukrainiens, une telle livraison est presque inenvisageable avant l’été voire avant la fin 2023.
De l’armement pour résister « dans les prochaines semaines »
Le président Macron a assuré que sa « discussion très approfondie et très précise » avec Volodymyr Zelensky mercredi à Paris avait mis en lumière que la priorité devait être « de tout faire pour aider (l’Ukraine) à résister dans les prochaines semaines », et de « mener les opérations utiles au printemps-été si on veut pouvoir ensuite mener les actions diplomatiques en parallèle ».
« Il est essentiel que les alliés privilégient les matériels qui sont les plus utiles » et « les plus rapides », a-t-il ajouté, estimant que les canons Caesar et le système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA fournis par la France répondaient à ces critères. Il faut peut-être « intensifier » les livraisons des « éléments d’artillerie permettant de lancer des offensives terrestres ou de résister », a-t-il insisté, promettant d’y « travailler dans les prochains jours ».
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