Les alliés de l’Ukraine encore un peu plus mis sous pression. Kiev a déploré, par la voix d’un conseiller à la présidence ukrainienne ce samedi 21 janvier, « l’indécision générale » des Occidentaux qui se sont refusés la veille à lui fournir des chars lourds.
« L’indécision de ces jours tue encore plus de nos concitoyens », a regretté Mykhaïlo Podoliak sur Twitter, appelant les alliés de Kiev à « penser plus vite ». « Vous aiderez l’Ukraine avec les armes nécessaires de toute façon et réaliserez qu’il n’y a pas d’autre option pour mettre fin à la guerre », a-t-il plaidé.
« L’indécision de ces jours tue encore plus de nos concitoyens », a regretté Mykhaïlo Podoliak sur Twitter, appelant les alliés de Kiev à « penser plus vite ». « Vous aiderez l’Ukraine avec les armes nécessaires de toute façon et réaliserez qu’il n’y a pas d’autre option pour mettre fin à la guerre », a-t-il plaidé.
Ce samedi, c’était surtout l’Allemagne qui est pointée du doigt par d’autres alliés européens de Kiev après avoir pris la décision de ne pas livrer ses chars lourds à l’Ukraine à ce stade. Dans une rare critique publique, les ministres des Affaires étrangères des pays baltes ont exhorté samedi matin Berlin « à fournir dès maintenant des chars Leopard à l’Ukraine ».
Nouvelle aide substancielle mais pas de chars lourds
« Cela est nécessaire pour arrêter l’agression russe, aider l’Ukraine et rétablir rapidement la paix en Europe » a déclaré le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics, soulignant que « l’Allemagne, en tant que première puissance européenne a une responsabilité particulière à cet égard ».
Réunis à Ramstein en Allemagne, les alliés de l’Ukraine ont annoncé vendredi de nouvelles livraisons d’armes substantielles à ce pays. Ils ne sont pas parvenus cependant à s’entendre sur la livraison de chars lourds, douchant les espoirs de Kiev qui les réclame instamment.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, regretté dès vendredi soir la position prudente de l’Allemagne, se disant convaincu qu’« il n’y a pas d’autre solution » pour ses alliés occidentaux que de livrer des chars à son armée. Les critiques directes envers Berlin sont également venues d’un sénateur républicain américain, Lindsey Graham, à l’issue d’une visite à Kiev vendredi.
« Cela est nécessaire pour arrêter l’agression russe, aider l’Ukraine et rétablir rapidement la paix en Europe » a déclaré le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics, soulignant que « l’Allemagne, en tant que première puissance européenne a une responsabilité particulière à cet égard ».
Réunis à Ramstein en Allemagne, les alliés de l’Ukraine ont annoncé vendredi de nouvelles livraisons d’armes substantielles à ce pays. Ils ne sont pas parvenus cependant à s’entendre sur la livraison de chars lourds, douchant les espoirs de Kiev qui les réclame instamment.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, regretté dès vendredi soir la position prudente de l’Allemagne, se disant convaincu qu’« il n’y a pas d’autre solution » pour ses alliés occidentaux que de livrer des chars à son armée. Les critiques directes envers Berlin sont également venues d’un sénateur républicain américain, Lindsey Graham, à l’issue d’une visite à Kiev vendredi.
« J’en ai assez du ’show merdique’ autour de qui va envoyer des chars et quand », a-t-il fustigé sur Twitter. « Aux Allemands : envoyez des chars en Ukraine car ils en ont besoin. (...) À l’administration Biden : envoyez des chars américains pour que d’autres suivent notre exemple ».
Dernier hommage à Denys Monastyrsky
Cité par La Voix de l’Amérique, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a pour sa part indiqué que des soldats ukrainiens allaient malgré tout s’entraîner prochainement sur des Leopard en Pologne : « On va commencer avec ça, et on verra pour la suite », a-t-il déclaré.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a également temporisé, soulignant qu’il y avait toujours « une fenêtre d’opportunité entre maintenant et le printemps » pour livrer des chars occidentaux.
Selon la Russie, l’envoi de tels engins ne changeraient rien sur le terrain, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov accusant les Occidentaux d’entretenir de fait l’« illusion » d’une possible victoire ukrainienne.
Mais pour nombre d’experts toutefois, des chars lourds modernes seraient un réel avantage pour Kiev dans les batailles dans l’Est de l’Ukraine, où la Russie reprend l’offensive après avoir subi de lourds revers à l’automne.
Cité par La Voix de l’Amérique, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a pour sa part indiqué que des soldats ukrainiens allaient malgré tout s’entraîner prochainement sur des Leopard en Pologne : « On va commencer avec ça, et on verra pour la suite », a-t-il déclaré.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a également temporisé, soulignant qu’il y avait toujours « une fenêtre d’opportunité entre maintenant et le printemps » pour livrer des chars occidentaux.
Selon la Russie, l’envoi de tels engins ne changeraient rien sur le terrain, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov accusant les Occidentaux d’entretenir de fait l’« illusion » d’une possible victoire ukrainienne.
Mais pour nombre d’experts toutefois, des chars lourds modernes seraient un réel avantage pour Kiev dans les batailles dans l’Est de l’Ukraine, où la Russie reprend l’offensive après avoir subi de lourds revers à l’automne.
1 Commentaires
Participer à la Discussion