Accra – « En dehors de son unité politique et des Etats unis d’Afrique, notre continent n’a pas de salut. Si nous restons cloisonnés, nous restons faibles avec de petits marchés pour concurrencer les grandes entreprises et les multinationales ». Telle est la substance de la première déclaration du président sénégalais Me Abdoulaye Wade au sortir de la première séance à huis-clos. Les chefs d’Etat sont rentrés, selon le président Wade sur une note plutôt optimiste. Le président Me Abdoulaye Wade s’est dit très satisfait du déroulement des discussions qui ont enregistré beaucoup de progrès dans le rapprochement des positions.
Me Wade a expliqué que tout le monde semble d’accord sur le principe de la création d’un Exécutif continental. Il a reconnu que certains continuent à exiger des préalables, en disant qu’il faut y aller petit à petit. Mais, en somme, il n’y pas d’opposition. Car les camps ont le même objectif : réaliser l’unité du continent.
A propos des arguments développés par les gradualistes, Me Wade a rétorqué que l’intégration politique va accélérer l’intégration économique. Il a révélé qu’une proposition transitoire a été faite pour rassurer ceux qui craignent pour leur souveraineté.
Les débats sont bien lancés
Réunis à huis-clos pour discuter du projet de gouvernement de l’Union, les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont eu à écouter durant toute la matinée d’hier et une partie de l’après-midi la présentation des conclusions de la 10ème session extraordinaire du Conseil exécutif.
Par la suite, les chefs d’Etat, membres du comité consultatif, ont introduit le thème du gouvernement de l’Union.
Tour à tour, les présidents El Hadj Oumar Bongo Ondimba du Gabon, Pakalitha Bethuel Mosisili, Premier ministre du Lesotho, Umaru Musa Yar’Adua du Nigeria, Me Abdoulaye Wade du Sénégal et Yoweri Kaguta Museveni d’Ouganda ont interpellé leurs paires.
A leur suite, une trentaine d’intervenants a demandé la parole. Au moment où nous écrivions ces lignes, moins d’une vingtaine avait déjà pris la parole. Il ressort de cette rencontre que les présidents Lansana Conté de la Guinée, Helen Johnson-Searleaf du Liberia, Idriss Deby Itno du Tchad, François Bozizé de Centrafrique se sont montrés favorables à l’idée de la mise sur pied du gouvernement de l’Union. Un diplomate nous a confié, avec beaucoup d’enthousiasme, que les choses s’annoncent bien, eu égard aux différentes déclarations très positives. Notre interlocuteur n’a pas hésité à qualifier les uns et les autres de « bon, excellent, magnifique ou encore de fantastique ».
Cependant, le diplomate ne comprend pas la position qui frise la réticence du nouveau président nigérian, Umaru Musa Yar’Adua. Alors que son prédécesseur, Olusegun Obasanjo est l’auteur de la proposition soumise aux chefs d’Etat. Yar’Adua s’est montré très nuancé dans sa position ; tout en reconnaissant que le rapport proposé par son prédécesseur mérite un intérêt certain.
L’autre information qui a filtré de ce huis-clos, c’est le radicalisme « assumé » du président du Cap-Vert qui aurait rejeté tout projet de gouvernement de l’Union. Il a tout simplement défendu sa préférence pour le statu quo. Les travaux se sont poursuivis jusque tard dans la soirée, avant que la séance ne soit suspendue pour reprendre ce matin. Et les présidents Abdoulaye Wade, Mouammar Kadhafi ou encore Tabo Mbeki n’avaient pas encore pris la parole à l’occasion de ces premières interventions. Seulement, en marge du huis-clos, des consultations ont été menées par certains chefs d’Etat, à l’image du président Wade, qui est sorti de la salle de conférences pendant un long moment, pour discuter avec ses pairs, afin de les aligner sur la position sénégalaise.
Accra – « En dehors de son unité politique et des Etats unis d’Afrique, notre continent n’a pas de salut. Si nous restons cloisonnés, nous restons faibles avec de petits marchés pour concurrencer les grandes entreprises et les multinationales ». Telle est la substance de la première déclaration du président sénégalais Me Abdoulaye Wade au sortir de la première séance à huis-clos. Les chefs d’Etat sont rentrés, selon le président Wade sur une note plutôt optimiste. Le président Me Abdoulaye Wade s’est dit très satisfait du déroulement des discussions qui ont enregistré beaucoup de progrès dans le rapprochement des positions.
Me Wade a expliqué que tout le monde semble d’accord sur le principe de la création d’un Exécutif continental. Il a reconnu que certains continuent à exiger des préalables, en disant qu’il faut y aller petit à petit. Mais, en somme, il n’y pas d’opposition. Car les camps ont le même objectif : réaliser l’unité du continent.
A propos des arguments développés par les gradualistes, Me Wade a rétorqué que l’intégration politique va accélérer l’intégration économique. Il a révélé qu’une proposition transitoire a été faite pour rassurer ceux qui craignent pour leur souveraineté.
Les débats sont bien lancés
Réunis à huis-clos pour discuter du projet de gouvernement de l’Union, les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont eu à écouter durant toute la matinée d’hier et une partie de l’après-midi la présentation des conclusions de la 10ème session extraordinaire du Conseil exécutif.
Par la suite, les chefs d’Etat, membres du comité consultatif, ont introduit le thème du gouvernement de l’Union.
Tour à tour, les présidents El Hadj Oumar Bongo Ondimba du Gabon, Pakalitha Bethuel Mosisili, Premier ministre du Lesotho, Umaru Musa Yar’Adua du Nigeria, Me Abdoulaye Wade du Sénégal et Yoweri Kaguta Museveni d’Ouganda ont interpellé leurs paires.
A leur suite, une trentaine d’intervenants a demandé la parole. Au moment où nous écrivions ces lignes, moins d’une vingtaine avait déjà pris la parole. Il ressort de cette rencontre que les présidents Lansana Conté de la Guinée, Helen Johnson-Searleaf du Liberia, Idriss Deby Itno du Tchad, François Bozizé de Centrafrique se sont montrés favorables à l’idée de la mise sur pied du gouvernement de l’Union. Un diplomate nous a confié, avec beaucoup d’enthousiasme, que les choses s’annoncent bien, eu égard aux différentes déclarations très positives. Notre interlocuteur n’a pas hésité à qualifier les uns et les autres de « bon, excellent, magnifique ou encore de fantastique ».
Cependant, le diplomate ne comprend pas la position qui frise la réticence du nouveau président nigérian, Umaru Musa Yar’Adua. Alors que son prédécesseur, Olusegun Obasanjo est l’auteur de la proposition soumise aux chefs d’Etat. Yar’Adua s’est montré très nuancé dans sa position ; tout en reconnaissant que le rapport proposé par son prédécesseur mérite un intérêt certain.
L’autre information qui a filtré de ce huis-clos, c’est le radicalisme « assumé » du président du Cap-Vert qui aurait rejeté tout projet de gouvernement de l’Union. Il a tout simplement défendu sa préférence pour le statu quo. Les travaux se sont poursuivis jusque tard dans la soirée, avant que la séance ne soit suspendue pour reprendre ce matin. Et les présidents Abdoulaye Wade, Mouammar Kadhafi ou encore Tabo Mbeki n’avaient pas encore pris la parole à l’occasion de ces premières interventions. Seulement, en marge du huis-clos, des consultations ont été menées par certains chefs d’Etat, à l’image du président Wade, qui est sorti de la salle de conférences pendant un long moment, pour discuter avec ses pairs, afin de les aligner sur la position sénégalaise.
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