Dans la Drôme, un motard qui avait été renversé en marge de la mobilisation est décédé ce 20 novembre.
La mobilisation des gilets jaunes a fait une deuxième victime ce mardi 20 novembre. Un motard, qui avait percuté une camionnette à l'approche d'un barrage dans la Drôme lundi matin, est décédé ce mardi après-midi, selon des informations du Parisien et de Franceinfo.
L'homme de 27 ans a été impliqué dans un accident indirectement lié à la mobilisation des gilets jaunes. Comme l'explique France 3, le motard "remontait par la gauche une file de voitures au niveau d'un blocage filtrant de 'gilets jaunes' à Portes-lès-Valence quand le conducteur d'une camionnette a décidé de faire demi-tour. Il a franchi la ligne blanche au moment où le motard arrivait pour le dépasser sur sa gauche et l'a percuté".
Le motard avait été transféré en état d'urgence absolue au centre hospitalier de Valence, mais il n'a pas survécu à ses blessures. Selon Franceinfo, le conducteur de la camionnette est âgé de 19 ans et va être de nouveau auditionné, mais cette fois-ci pour homicide involontaire.
Ce décès monte à deux morts le bilan de cette mobilisation des gilets jaunes. Si celui-ci est indirectement lié à la manifestation, celui de Chantal Mazet, une gilet jaune, l'était directement. La conductrice qui l'a renversée a été mise en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".
Déblocages, interpellations et couvre feu
Les forces de l'ordre se sont employés ce mardi à libérer l'accès à des dépôts et péages dans plusieurs régions, dans un climat parfois tendu. Une vingtaine de sites "stratégiques" ont ainsi été débloqués dans la journée, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Le mouvement a reçu mardi le soutien de la fédération FO des transports et de la logistique, troisième organisation du secteur, qui a invité ses adhérents et sympathisants à se joindre aux "gilets jaunes" pour obtenir une "augmentation du pouvoir d'achat".
Les actions ont parfois donné lieu à des violences et dégradations. À Langueux (Côtes-d'Armor), six personnes ont été interpellées dans un centre commercial dans la nuit pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, selon le parquet de Saint-Brieuc. Au péage de Virsac (Gironde) sur l'A10, un des points de blocage les plus durs mardi, des manifestants "ont saccagé et mis le feu aux installations, entraînant des dégâts matériels très importants", selon Vinci Autoroutes, qui a annoncé porter plainte.
Sur l'île de la Réunion, où 35 barrages étaient encore dressés à la mi-journée, un couvre-feu partiel a été instauré dans la moitié des communes après une nouvelle nuit de violences.
A la réunion, le blocage des gilets jaunes se soldent par un couvre feu.
"C'est dans le dialogue qu'on peut en sortir, dans l'explication, dans la capacité à trouver à la fois le bon rythme et les solutions de terrain", a déclaré mardi le chef de l'État, Emmanuel Macron, dans sa première réaction depuis le début de ce mouvement protéiforme samedi.
"Nous gagnerons par la cohérence, la constance et la détermination", a de son côté assuré le Premier ministre Édouard Philippe.
Plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a dénoncé la "dérive totale" des manifestations, pointant une "radicalisation" et "un très, très grand nombre de blessés".
1 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2018 (08:13 AM)Au regard du nombre de 4X4 qui entoure les cortéges présidentiels , l'argent du carburant , ne se compte pas au Sénégal . L'argent des sénégalais est gaspillé .
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