Les nouveaux époux, pour la plupart des immigrés en situation irrégulière, s’étaient prévalus de ces célébrations pour obtenir de l’état civil français un mariage en bonne et due forme, a-t-on expliqué de même source.
"La frontière entre une célébration de mariage et des fiançailles est très ténue", a déclaré à Reuters Jérôme Castelli, l’avocat de l’imam. "Selon le rite musulman, ces cérémonies sont fonction de ce que l’on souhaite y mettre".
Selon Me Castelli, "la Grande Mosquée de Paris a suivi avec intérêt l’évolution de ce dossier, cette affaire constituant une première juridique".
"Il va bien falloir que la loi française commence à appréhender d’une manière différente la religion musulmane qui doit être, me semble-t- il, la première de France", a conclu Me Castelli.
Le procureur de la République avait requis trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende à l’encontre de l’imam.
L’homme et son avocat se donnent jusqu’à lundi pour envisager l’appel. Si ce jugement est maintenu en l’état, il pourrait faire jurisprudence.
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