Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté lundi le monde à "prendre ses responsabilités" à l'ouverture du premier sommet humanitaire mondial à Istanbul, regrettant un partage inégal du fardeau. "Le système actuel est insuffisant (...), le fardeau n'est porté que par certains pays, tout le monde doit aujourd'hui prendre ses responsabilités", a lancé M. Erdogan en session plénière, rappelant que la Turquie accueillait environ trois millions de réfugiés, dont 2,7 millions de Syriens.
"Les besoins augmentent, les ressources ne suivent pas" "Les besoins augmentent chaque jour, mais les ressources ne suivent pas forcément", a poursuivi le chef de l'Etat turc, déplorant que "certains membres de la communauté internationale échappent à leurs responsabilités". La chancelière allemande Angela Merkel a, pour sa part, appelé à mettre fin aux promesses de dons non tenues, estimant qu'il fallait un "système fiable" pour garantir le financement des projets.
Merkel appelle à un système "fiable" "Très souvent, des promesses de dons sont faites, mais l'argent ne suit pas pour être mis dans les projets. Cela doit cesser", a déclaré Mme Merkel, plaidant pour "système qui tienne la route, fiable". Des dirigeants et ONG du monde entier sont réunis en Turquie pour ce sommet inédit visant à améliorer la manière globale de répondre aux crises humanitaires provoquées par les conflits et le réchauffement climatique. Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, y représente la Belgique. Il s'exprimera en plénière ce lundi vers 15H00.
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