Dans son dernier rapport, l’Institut national d’études démographiques (Ined) note un vieillissement de la population française et une baisse de sa natalité. Malgré cela, la France demeure le deuxième pays le plus fécond d’Europe.
Moins de bébés, et plus de personnes âgées. En 2023, 678.000 enfants sont nés en France, soit 48.000 de moins qu’en 2022. De même, 631.000 personnes sont décédées, soit 44.122 de moins qu’en 2022. Dans sa dernière publication concernant l’évolution démographique de la France, l’Institut national d’études démographiques (Ined) note un vieillissement de la population française (- 6,5 %), couplé à un ralentissement de la croissance démographique (- 6,6 %).
De fait, en France métropolitaine, l’indice de fécondité atteint les 1,64 enfant par femme, le taux le plus bas observé depuis l’après-guerre. Pourtant, malgré cette baisse record, la France se place tout de même au 2e rang dans le classement des pays les plus féconds d'Europe, derrière la Bulgarie, rejoignant ainsi la tendance des pays d’Europe de l’Ouest et du Nord.
13,1 % de la population française née à l'étranger
C’est aussi en France que la fécondité hors mariage est la plus élevée d’Europe, à raison de 65,2 %. De même, 24.200 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été recensées en 2023 ; soit un IVG pour trois naissances. La France possède le taux de recours à l’avortement le plus élevé d’Europe, ex aequo avec la Suède.
Depuis 2018, le solde migratoire dépasse le solde naturel, s’installant comme le principal moteur démographique de la France : 13,1 % de la population est née à l’étranger. En 2022, année la plus récente pour laquelle on dispose de statistiques, les flux d’entrées de ressortissants de pays tiers ont atteint le niveau le plus élevé depuis 2000, à raison de 282.957 personnes.
Quant à la mortalité, l’espérance de vie connaît un rebond en France, atteignant 80 ans pour les hommes et 85,7 ans pour les femmes. Néanmoins, depuis 2019, les progrès ralentissent concernant le gain total de durée de vie. À l’échelle européenne, la France se situe dans la moitié des pays ayant la mortalité la plus élevée avant 65 ans. Idem pour la mortalité infantile. Contrairement à ses voisins européens, principalement touchés par les maladies cardiovasculaires, le cancer demeure la première cause de mortalité en France.
2 Commentaires
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il y a 4 jours (04:21 AM)Reply_author
il y a 4 jours (04:22 AM)Reply_author
il y a 4 jours (05:05 AM)En 2023, la France venait de sortir de la période des confinements et du de la phase critique du COVID. Le nombre de morts a donc naturellement chuté. Quant à la natalité, elle a été boosté par le confinement, donc on pouvait s’attendre à une baisse à la sortie de crise.
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