Un porte-parole de Joe Biden a menacé vendredi "d'expulser" Donald Trump de la Maison-Blanche s’il refusait de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle américaine. Et cela semble de plus en plus probable. Plusieurs médias américains rapportent que l’actuel président aurait confié à ses collaborateurs qu’il n’avait pas l’intention de quitter le Bureau ovale.
Aucun vainqueur de la présidentielle américaine n’a encore été déclaré. Mais Joe Biden était vendredi soir au seuil de la Maison-Blanche après avoir pris la tête dans le comptage des voix dans l’Etat-clé de Pennsylvanie. Sauf que Donald Trump semblait déterminé à contester le verdict des urnes et à s’accrocher au Bureau ovale.Selon CNN, le Républicain n’aurait pas préparé de discours de défaite et «?lors de conversations avec ses collaborateurs ces derniers jours, il a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de concéder l’élection».
Le site Vanity Fair rapporte que Donald Trump aurait admis en privé que l’arithmétique électorale ne jouait pas en sa faveur mais il maintient qu'une bataille judiciaire prolongée et une rhétorique corrosive sur la fraude électorale sèmeraient suffisamment le doute pour lui permettre de refuser d’accepter les résultats".
"Il est en mode combat», a déclaré une source proche du président, rapporte CNN. "Il pense que c’est dans son intérêt de se battre."
"Expulser les intrus de la Maison Blanche"
"Les Américains décideront de l’issue de cette élection", a martelé vendredi un porte-parole de Joe Biden, Andrew Bates. "Et les autorités américaines sont parfaitement capables d’expulser les intrus de la Maison Blanche", a-t-il ajouté.
Dans un dépouillement qui avance au compte-gouttes, la tendance s’est inversée en début de matinée?: mené depuis le scrutin de mardi en Pennsylvanie, l’ancien vice-président démocrate devance désormais le président républicain d’une courte avance.
Si l’ancien vice-président de Barack Obama l’emporte en Pennsylvanie, il deviendra le 46e président américain le 20 janvier, quelle que soit l’issue du dépouillement dans les autres États.Donald Trump a crié jeudi une nouvelle fois à la fraude, sans apporter de nouveaux éléments.
0 Commentaires
Participer à la Discussion