Damas a rejeté mercredi la demande de cessez-le-feu unilatéral
formulée par le secrétaire général de l'ONU, exigeant en préalable un
arrêt des violences du côté rebelle.
"Nous avons dit à Ban Ki-moon d'envoyer des émissaires vers les
Etats qui ont de l'influence sur les groupes armés pour que ces derniers
mettent un terme à la violence", a affirmé dans un communiqué le
porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères.
Le porte-parole a critiqué les déclarations de Ban Ki-moon qui a appelé
mardi le régime syrien à décréter un cessez-le-feu unilatéral et demandé
aux forces d'opposition de le respecter.
Selon lui, cette
question a déjà été discutée lors d'entretiens entre le patron de l'ONU
et le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem en marge de
l'Assemblée générale à New York début octobre.
D'après le
porte-parole, M. Mouallem avait souligné l'importance d'intervenir
"notamment auprès de l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, qui
financent, entraînent et livrent des armes à ces groupes armés, pour
qu'ils cessent de le faire".
Selon lui, une fois ces
missions accomplies, l'ONU "devrait informer la partie syrienne des
résultats des efforts déployés par le secrétaire général pour que les
dirigeants syriens prennent les mesures nécessaires".
Le
porte-parole syrien a affirmé qu'à deux reprises, durant les missions
avortées des observateurs arabes et ceux de l'ONU, le gouvernement
syrien avait appliqué un cessez-le feu, mais que la partie adverse "en
avait profité pour élargir son déploiement armé et multiplier les pertes
humaines à cause de ses activités terroristes".
1 Commentaires
Kmm
En Octobre, 2012 (06:31 AM)Participer à la Discussion