Des millions d’élèves et leurs professeurs reprennent le chemin de l’école ce jeudi 2 septembre en France métropolitaine. Une rentrée sous le signe du Covid comme l’an dernier, mais cette fois avec un variant Delta, plus contagieux.
Le Conseil scientifique le dit sans ambages : « l’émergence du variant Delta à transmissibilité augmentée fait redouter une épidémie pédiatrique à la rentrée ». En cause : le fait que les moins de 12 ans ne soient pas éligibles à la vaccination, et que la moitié des 12-17 ans ne soient pas vaccinés. Si la circulation du virus semble avoir marqué le pas récemment dans l’Hexagone, les taux d’incidence restent élevés – il est de 130 chez les moins de 9 ans et de 230 chez les 10-19 ans.
L’exemple de l’Écosse et de certaines régions allemandes, où les enfants ont repris l’école plus tôt, et où les contaminations ont grimpé, accrédite le scénario redouté par le conseil scientifique. Non seulement le coronavirus peut ne pas être anodin chez les enfants, mais s’il se met à circuler intensément dans les écoles, il pourrait avoir un impact important sur le reste de la population, en touchant des personnes plus à risque et non vaccinées davantage susceptibles de faire des formes graves. À noter que 15% des plus de 50 ans ne sont pas vaccinés.
Le Conseil scientifique le dit sans ambages : « l’émergence du variant Delta à transmissibilité augmentée fait redouter une épidémie pédiatrique à la rentrée ». En cause : le fait que les moins de 12 ans ne soient pas éligibles à la vaccination, et que la moitié des 12-17 ans ne soient pas vaccinés. Si la circulation du virus semble avoir marqué le pas récemment dans l’Hexagone, les taux d’incidence restent élevés – il est de 130 chez les moins de 9 ans et de 230 chez les 10-19 ans.
L’exemple de l’Écosse et de certaines régions allemandes, où les enfants ont repris l’école plus tôt, et où les contaminations ont grimpé, accrédite le scénario redouté par le conseil scientifique. Non seulement le coronavirus peut ne pas être anodin chez les enfants, mais s’il se met à circuler intensément dans les écoles, il pourrait avoir un impact important sur le reste de la population, en touchant des personnes plus à risque et non vaccinées davantage susceptibles de faire des formes graves. À noter que 15% des plus de 50 ans ne sont pas vaccinés.
« Il faut avoir à l'esprit qu'une vague épidémique, cela ne concerne pas beaucoup plus de 5% de la population. Mais ça suffit à saturer le système hospitalier. Or aujourd'hui, il reste encore largement 5% de personnes de plus 50 ans qui risquent d'être hospitalisées », avertit l'épidémiologiste Antoine Flahault qui dit se baser sur l'exemple d'Israël où l'importante proportion de personnes vaccinées n'a pas empêché une nouvelle vague de contaminations et de décès.
Protocole sanitaire
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer promet quant à lui une rentrée sereine. Pour éviter que le retour à l’école ne soit synonyme de rebond épidémique avec son cortège de cas graves, son ministère a mis en place le niveau 2 du protocole sanitaire – sur une échelle de 4. Si le passe sanitaire ne sera pas obligatoire, le port du masque le sera dans les espaces fermés et les salles de classe seront aérées.
Ce protocole prévoit également de limiter le brassage entre élèves. Les activités sportives devront par exemple être adaptées pour qu’une certaine distance physique puisse être maintenue entre eux. Pour les sorties scolaires, si les activités se déroulent dans des créneaux réservés aux élèves, le passe sanitaire ne s'appliquera pas non plus. Il sera en revanche demandé s’ils se mélangent à d'autres publics.
Comme l'an dernier, si un élève est positif au Covid, sa classe fermera pour sept jours. Dans les collèges et les lycées, les élèves cas-contact ou contaminés ne justifiant pas d'une vaccination complète devront poursuivre leurs cours à distance pendant une semaine. Les collégiens et lycéens vaccinés, eux, pourront poursuivre les cours en présentiel.
Enfin des centres de vaccination seront ouverts à proximité des établissements scolaires. À partir de 16 ans, les jeunes pourront se faire vacciner sans autorisation parentale. Pas suffisant pour les syndicats enseignants qui réclament la généralisation des tests.
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer promet quant à lui une rentrée sereine. Pour éviter que le retour à l’école ne soit synonyme de rebond épidémique avec son cortège de cas graves, son ministère a mis en place le niveau 2 du protocole sanitaire – sur une échelle de 4. Si le passe sanitaire ne sera pas obligatoire, le port du masque le sera dans les espaces fermés et les salles de classe seront aérées.
Ce protocole prévoit également de limiter le brassage entre élèves. Les activités sportives devront par exemple être adaptées pour qu’une certaine distance physique puisse être maintenue entre eux. Pour les sorties scolaires, si les activités se déroulent dans des créneaux réservés aux élèves, le passe sanitaire ne s'appliquera pas non plus. Il sera en revanche demandé s’ils se mélangent à d'autres publics.
Comme l'an dernier, si un élève est positif au Covid, sa classe fermera pour sept jours. Dans les collèges et les lycées, les élèves cas-contact ou contaminés ne justifiant pas d'une vaccination complète devront poursuivre leurs cours à distance pendant une semaine. Les collégiens et lycéens vaccinés, eux, pourront poursuivre les cours en présentiel.
Enfin des centres de vaccination seront ouverts à proximité des établissements scolaires. À partir de 16 ans, les jeunes pourront se faire vacciner sans autorisation parentale. Pas suffisant pour les syndicats enseignants qui réclament la généralisation des tests.
3 Commentaires
Popopo
En Septembre, 2021 (08:32 AM)Participer à la Discussion