Mahram
Parmi les obligations, ces femmes sont constamment accompagnées d'un "mahram" (gardien masculin) et elles doivent porter un voile à double couche, des gants et une longue robe noire ("abaya"). "Il est interdit, pour une femme de Raqqa ou de Deir el-Zour, d'aller où que ce soit sans son mahram. Pour moi, c'est un gros problème puisque je n'en connais pas", raconte Sama Maher (20 ans), détenue à plusieurs reprises par Hisbah, la police religieuse de l'État Islamique.
Coups de fouet et humiliations publiques
"La Hisbah frappe les femmes sur la tête avec un bâton si elles ne portent par le voile", poursuit Maha Saleh, une pédiatre de 36 ans. Entre les coups, les humiliations publiques et les amendes, les femmes ont été forcées de se plier aux injonctions de Daesh. Si ce n'est pas le cas, le "mahram" a par exemple le droit de leur infliger des coups de fouet.
Transports en commun
Les transports en commun sont également traqués. Il n'est pas rare qu'un bus soit arrêté au beau milieu de son chemin. "Si une femme y est trouvée sans la tenue appropriée ou sans son gardien, tous les passagers sont évacués et le véhicule ne peut poursuivre son trajet", précise encore Sama Maher.
À Mossoul, la deuxième ville la plus importante d'Irak, une charte impose aux femmes d'avoir les yeux cachés. Elles doivent aussi porter des robes spécialement dessinées par l'EI afin de ne pas dévoiler les formes du corps. Elles en deviennent indissociables les unes des autres.
Fermeture des salons de coiffure
"Ma femme et moi faisions du shopping dans le vieux souk lorsque je l'ai perdue de vue dans la foule. Le problème est que toutes les femmes portent des voiles identiques et c'était donc difficile de la reconnaître. J'étais tout à fait effrayé de commettre une erreur en me dirigeant vers la mauvaise femme. Cela aurait été un désastre de tomber entre les mains de la Hisbah. Je ne pouvais même pas utiliser mon GSM puisque le réseau était inaccessible", avoue Sabah Nadiem, un citoyen de Mossoul.
L'État Islamique a fermé plusieurs salons de coiffures. C'est le cas de Samah Nasir (43 ans). "Le juge a imposé que nous payions 1500 dollars et que je reçoive 10 coups de fouet sur le bout des pieds. Je n'avais jamais vécu une telle situation de toute ma vie", raconte celle qui tenait un salon de coiffure depuis 9 ans.
Accouchement
Malgré une chaleur suffocante, les femmes sur le point d'accoucher à Mossoul doivent aussi se soumettre aux codes vestimentaires strictes. "J'ai été choquée de voir que des femmes prêtes à accoucher se voyaient refuser l'entrée à l'hôpital, par la police religieuse, parce qu'elles ne portaient pas le voile en arrivant", conclut l'une des témoins.
6 Commentaires
??????!
En Février, 2015 (12:41 PM)Gfj
En Février, 2015 (12:50 PM)Authentic
En Février, 2015 (13:28 PM)quand j'ai dit au Prophète « Tes épouses voient entrer chez toi aussi bien l'homme pieux que le pernicieux. Il serait plus convenable si tu leur ordonnais de se voiler, et de se soustraire à la vue des hommes... »
Dieu révéla : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles ; elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. » [ Sourate 33 - 59 ]
Dibou
En Février, 2015 (15:45 PM)Ffffffffffff
En Février, 2015 (16:33 PM)Ksane
En Février, 2015 (18:43 PM)REVEILLEZ VOUS MES FRERES; la MANIPULATION MEDIATIQUE EST LEUR PASSE TEMPS FAVORI...
N'AIDONS PAS LES MECREANTS CONTRE NOS FRERES...
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