Le but est de faire un état des lieux de 17 ans de lutte contre cette pandémie dans les forces de sécurité.
En effet, depuis les résolutions 1308, 1325, 1983 des nations unies en des années 2000, le VIH/SIDA était vu comme une menace sur la sécurité et la stabilité mondiale du fait de la vulnérabilité des hommes en uniforme.
Dans cette session du 03/12/2019, trois (03) pays ont été invités à partager les résultats de leur programme. Il s'agit de l'Ouganda, du Rwanda (pays hôte) et du Sénégal représenté par le Colonel Babacar Faye, coordonnateur du Programme de lutte contre le SIDA dans les forces armées sénégalaises.
Pendant cette rencontre, les présidents de session et les participants ont apprécié les résultats importants obtenus par le programme sénégalais. Aussi, ce fut une bonne occasion pour le Colonel Babacar Faye, de revenir sur la prévalence de 0,3% aussi bien pour la gendarmerie que pour l'armée en 2016 (Enquête nationale de la surveillance combinée de Décembre 2015).
La prévalence chez les militaires était de 0,7% en 2006 soit une baisse de plus de 50%. Cette enquête menée par le CNLS a révélé que les militaires et les gendarmes étaient les moins touchés parmi 9 types de populations avec une prévalence de 0,3% contre 0,5% au niveau national.
Rappelons que le programme de lutte contre le SIDA dans les forces armées Sénégalaises est le représentant du Ministère des forces armées au niveau du conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS) qui est l'unité de coordination anciennement logé à la primature et présentement dépendant du secrétariat du gouvernement.
Ce programme a comme cible les militaires, les gendarmes, leurs familles et dans un concept armée-nation toute la population sénégalaise.
Le programme militaire de lutte contre le SIDA s'appuie sur le système de santé des armées pour prendre en charge toutes les personnes vivants avec le VIH sans distinction d'appartenance avec une prédominance à de plus 95% de civils.
Ne baissons pas la garde, le SIDA ne passera pas par les forces armées.
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