Le nouveau Congrès colombien est entré en fonction vendredi 20 juillet à Bogota. Le président Juan Manuel, qui est sur le départ, a présidé la cérémonie et défendu l’accord de paix signé avec la guérilla des FARC dont dix anciens membres siègent au Congrès. C’est la grande œuvre de ses deux mandats. Son successeur Ivan Duque qui prendra ses fonctions le 7 août prochain a été très critique au sujet de cet accord de paix
Talons pour les deux dames et cravates pour les messieurs. Les anciens chefs guérilleros se sont mis sur leur trente-et-un pour leur entrée au Congrès. Ils sont cinq au Sénat et cinq autres à la Chambre des députés. Les Colombiens les connaissent encore sous leur nom de guerre. Mais Pablo Catatumbo, Marcos Calarca, Victoria Sandino ont prêté serment sous leur vrai nom et sur la Constitution de la République.
Juan Manuel Santos s’est félicité de cet événement historique. La guérilla colombienne a combattu le système les armes à la main pendant plus d’un demi-siècle. « Bienvenue dans ce temple de la démocratie », a lancé le président aux anciens guérilleros. Tous les élus présents ont applaudi, sauf ceux du Centre démocratique, le parti de de l’ancien président Alvaro Uribe, très anti FARC et anti paix.
Alvaro Uribe qui ne lâche pas son téléphone a battu un record ce vendredi, en écrivant plus de 60 tweets rageurs durant le discours de Juan Manuel Santos qui, à la tribune, suppliait le nouveau Congrès de défendre la paix. Alvaro Uribe a pourtant des raisons d’être satisfait. Ivan Duque, qui sera investi président le 7 août prochain, est son protégé.
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Anonyme
En Juillet, 2018 (12:30 PM)Participer à la Discussion