Le maire et président de la métropole de Saint-Etienne, l'ex-LR Gaël Perdriau, a été mis en examen pour chantage, jeudi à Lyon, après plusieurs heures d'audition sur l'usage d'une vidéo compromettante de son ancien premier adjoint, a-t-on appris auprès de son avocat.
Il a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué à l'AFP Me Christophe Ingrain à la sortie du tribunal judiciaire où trois de ses proches ont été déférés dans la journée pour les mêmes faits.
L’édile de 50 ans, élu depuis 2014 à la tête de la mairie et de la métropole stéphanoises, avait auparavant passé une quarantaine d’heures en garde à vue, comme son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme et l’ex-compagnon de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet. Après auditions et confrontations, les quatre hommes ont été déférés devant les juges d’instruction lyonnais en charge du dossier.
Le scandale a éclaté l’an dernier quand M. Rossary-Lenglet a révélé à Mediapart l’existence d’une vidéo compromettante tournée en janvier 2015 dans laquelle on peut voir l’ex-premier adjoint centriste Gilles Artigues, rival politique de Gaël Perdriau, se faire masser par un homme dans une chambre d’hôtel à Paris.
Le quinquagénaire affirmait dans sa confession avoir participé à ce “barbouzage de mœurs” à la demande du maire et de son entourage, dans le but de neutraliser le centriste. Et il disait avoir été rétribué via des prestations fictives facturées à deux associations locales subventionnées par la mairie.
Il a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué à l'AFP Me Christophe Ingrain à la sortie du tribunal judiciaire où trois de ses proches ont été déférés dans la journée pour les mêmes faits.
L’édile de 50 ans, élu depuis 2014 à la tête de la mairie et de la métropole stéphanoises, avait auparavant passé une quarantaine d’heures en garde à vue, comme son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme et l’ex-compagnon de ce dernier Gilles Rossary-Lenglet. Après auditions et confrontations, les quatre hommes ont été déférés devant les juges d’instruction lyonnais en charge du dossier.
Le scandale a éclaté l’an dernier quand M. Rossary-Lenglet a révélé à Mediapart l’existence d’une vidéo compromettante tournée en janvier 2015 dans laquelle on peut voir l’ex-premier adjoint centriste Gilles Artigues, rival politique de Gaël Perdriau, se faire masser par un homme dans une chambre d’hôtel à Paris.
Le quinquagénaire affirmait dans sa confession avoir participé à ce “barbouzage de mœurs” à la demande du maire et de son entourage, dans le but de neutraliser le centriste. Et il disait avoir été rétribué via des prestations fictives facturées à deux associations locales subventionnées par la mairie.
Mise en examen
En phase avec ce récit, il a été mis en examen pour “complicité de chantage et recel de bien obtenu à l’aide d’un détournement de fonds, notamment le parquet. Son avocat, Me Sylvain Cormier l’a décrit jeudi en “lanceur d’alerte” dénonçant “un système auquel il a participé pour que la vérité éclate”. M. Perdriau a également été mis en examen pour détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique, selon un communiqué du parquet.
Nommément accusé par M. Artigues, cité dans des enregistrements audio accablants, il a toujours clamé son innocence et répété plusieurs fois qu’il ne démissionnerait pas, même en cas de mise en examen, en invoquant la “présomption d’innocence”.
En phase avec ce récit, il a été mis en examen pour “complicité de chantage et recel de bien obtenu à l’aide d’un détournement de fonds, notamment le parquet. Son avocat, Me Sylvain Cormier l’a décrit jeudi en “lanceur d’alerte” dénonçant “un système auquel il a participé pour que la vérité éclate”. M. Perdriau a également été mis en examen pour détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique, selon un communiqué du parquet.
Nommément accusé par M. Artigues, cité dans des enregistrements audio accablants, il a toujours clamé son innocence et répété plusieurs fois qu’il ne démissionnerait pas, même en cas de mise en examen, en invoquant la “présomption d’innocence”.
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