La famille de Carlos Ghosn, détenu à Tokyo depuis le mois de novembre, a saisi les instances des Nations unies chargées de veiller au respect des droits fondamentaux.
La famille de Carlos Ghosn, emprisonné depuis plus de trois mois au Japon, a décidé de saisir les Nations unies, estimant que les "droits fondamentaux" de l'ancien dirigeant de Renault et Nissan n'étaient pas respectés, a annoncé lundi 4 mars son avocat. Il a précisé que cette saisine s'effectuait auprès du groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD) de l'organisation internationale.
Carlos Ghosn est inculpé pour avoir minoré ses revenus déclarés aux autorités boursières dans des documents remis par Nissan pour les années 2010 à 2018, et pour abus de confiance.
"Un lieu de détention aux règles moyenâgeuses"
"Voilà plus de 100 jours que Carlos Ghosn est emprisonné au Japon" dans un lieu de détention "aux règles moyenâgeuses", ont dénoncé les proches de l'homme d'affaires dans ce communiqué dévoilé lundi par Me François Zimeray, avocat au barreau de Paris. La femme de Carlos Ghosn, Carole, avait dénoncé dans une interview récente à Paris Match les conditions de détention de son mari, les qualifiant de "déplorables, voire inhumaines".
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