Boycott des produits français, appels à manifester en Libye, attaques d’Erdogan, condamnations du Premier ministre pakistanais : le torchon brûle entre la France et le Proche-Orient après les propos d’Emmanuel Macron sur les caricatures de Mahomet. Ce dimanche, Erdogan a réitéré ses propos, malgré le rappel de l’ambassadeur français en Turquie et les condamnations du chef de la diplomatie européenne.
Après les propos polémiques du président turc Recep Tayyip Erdogan samedi 24 octobre, c’est le Premier ministre pakistanais Imran Khan qui a à son tour accusé ce dimanche Emmanuel Macron « d’attaquer l’Islam », le président français ayant défendu la publication de caricatures du prophète Mahomet après l’assassinat la semaine dernière du professeur Samuel Paty qui en avait montré certaines à ses élèves.
« Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent », avait déclaré le président français lors de l’hommage national à Samuel Paty mercredi 21 octobre.
« Il est regrettable qu’il ait choisi d’encourager l’islamophobie »
« Le président Macron aurait pu jouer l’apaisement et refuser l’espace aux extrémistes plutôt que de créer une polarisation et une marginalisation supplémentaires qui conduisent inévitablement à la radicalisation », a écrit Imran Khan sur Twitter.
« Il est regrettable qu’il ait choisi d’encourager l’islamophobie en s’attaquant à l’Islam plutôt qu’aux terroristes qui pratiquent la violence, qu’il s’agisse de musulmans, de tenants de la suprématie blanche ou d’idéologues nazis », a poursuivi le Premier ministre pakistanais.
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