L’opposition s’organise au Royaume-Uni pour contrecarrer un potentiel « no deal », cette sortie sans accord de l’Union Européenne. Le leader du parti travailliste Jeremy Corbyn s’est entretenu avec ses homologues de l’opposition pour préparer la rentrée parlementaire.
Ils semblent enfin réussir à dialoguer. Alors que depuis des semaines les partis d’opposition peinent à s’entendre, la réunion de ce mardi 27 août pourrait avoir été productive. Autour de la table, le parti travailliste, les Libéraux-démocrates, les Verts, mais aussi les Indépendants et les partis écossais et du Pays de Galle. Le but de cette rencontre : empêcher un « no deal » au 31 octobre vers lequel Boris Johnson semble se diriger.
Deux options ressortent de ces discussions. La première passe par une loi qui imposerait au Premier ministre de demander une extension et donc une sortie plus tardive de l’UE.
L’autre solution serait de déclencher un vote de défiance au parlement, auquel cas Jeremy Corbyn pourrait devenir chef du gouvernement par intérim. Seulement cette option est inacceptable pour certains leaders de l’opposition. Le processus pour contrecarrer un « no deal » est donc complexe, chaque parti ayant des idées bien différentes quant à l’avenir du pays.
Si Jeremy Corbyn ne semble pas franchement convaincu par un second référendum, les « lib-dems » ou le parti national écossais, eux, veulent carrément annuler le Brexit.
Mais dans le même temps, l’espoir semble renaître du côté du gouvernement. Ce mardi 27 août au soir, Boris Johnson s’est entretenu par téléphone avec Jean-Claude Junker, le président de la commission européenne, et a confirmé que les discussions avec Bruxelles continuent.
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