Une filiale luxembourgeoise de BNP Paribas s’est vu infliger une amende de 3 millions d’euros par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) pour avoir failli à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
“La CSSF a identifié des cas sévères de non-respect des obligations professionnelles” de la banque en la matière, précise cet établissement public luxembourgeois dans un communiqué, repéré par le quotidien économique Les Echos mardi. La sanction date du 8 mai 2024.
Il est notamment reproché à la filiale BGL BNP Paribas des manquements à ses obligations de vigilance quant à l’origine de fonds et à la surveillance de transactions, lors de contrôle tenus entre mai et novembre 2021.
La filiale du géant bancaire européen “a accompagné l’enquête de la CSSF dans un esprit d’entière coopération”, a réagi la banque dans une déclaration transmise à l’AFP: “les constats identifiés par la CSSF ont fait l’objet de réactions immédiates”.
Les régulateurs et superviseurs européens surveillent de près les acteurs bancaires au sujet de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Une autre succursale de BNP Paribas en avait fait les frais l’an dernier.
La Financière des paiements électroniques (FPE), à l’origine de la création du Compte-Nickel, a ainsi écopé d’une amende d’un million d’euros de la part du gendarme français des banques, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), pour des carences similaires.
“La CSSF a identifié des cas sévères de non-respect des obligations professionnelles” de la banque en la matière, précise cet établissement public luxembourgeois dans un communiqué, repéré par le quotidien économique Les Echos mardi. La sanction date du 8 mai 2024.
Il est notamment reproché à la filiale BGL BNP Paribas des manquements à ses obligations de vigilance quant à l’origine de fonds et à la surveillance de transactions, lors de contrôle tenus entre mai et novembre 2021.
La filiale du géant bancaire européen “a accompagné l’enquête de la CSSF dans un esprit d’entière coopération”, a réagi la banque dans une déclaration transmise à l’AFP: “les constats identifiés par la CSSF ont fait l’objet de réactions immédiates”.
Les régulateurs et superviseurs européens surveillent de près les acteurs bancaires au sujet de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Une autre succursale de BNP Paribas en avait fait les frais l’an dernier.
La Financière des paiements électroniques (FPE), à l’origine de la création du Compte-Nickel, a ainsi écopé d’une amende d’un million d’euros de la part du gendarme français des banques, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), pour des carences similaires.
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