Le président a prêté serment lundi à Washington, promettant de se battre pour l'égalité des droits. «Nous sommes faits pour ce moment et nous le saisirons si nous agissons ensemble… nous, le peuple.» Le président est grave, concentré. Il est midi et Barack Obama vient tout juste de prêter serment sur les marches du Capitole, face à une foule joyeuse de quelque 800.000 personnes qui ont agité des drapeaux et scandé son nom, avant de faire silence pour l'écouter.
«Nous sommes faits pour ce moment et nous le saisirons si nous agissons ensemble… nous, le peuple.» Le président est grave, concentré. Il est midi et Barack Obama vient tout juste de prêter serment sur les marches du Capitole, face à une foule joyeuse de quelque 800.000 personnes qui ont agité des drapeaux et scandé son nom, avant de faire silence pour l'écouter.
Alors qu'il y a quatre ans, le président avait prononcé un discours alarmiste, avertissant un pays euphorique des lourds dangers qui le guettaient, cette fois c'est l'optimisme, la combativité et le désir de donner la priorité aux faibles et aux minorités qui dominent dans cet appel à l'action collective, à la mise en place d'une vaste coalition pour résoudre les priorités du moment. Le ton, un savant mélange de fermeté et d'ouverture, qui pourrait donner le la du nouveau mandat, rappelle l'«optimisme ensoleillé» de Ronald Reagan tentant de rendre confiance à une nation découragée par ses divisions et ses problèmes.
Plaidoyer pour le climat
«Nos possibilités sont sans limites, car nous possédons toutes les qualités que ce monde sans frontières exige… la jeunesse et le dynamisme, la diversité et l'ouverture, une capacité infinie à prendre des risques et un don pour nous réinventer», poursuit Obama. Mais dans le long «voyage» de la démocratie américaine vers son perfectionnement, enchaîne le président, l'Amérique doit se garder de confondre «idéologie et principes», «refuser de remplacer la politique par un spectacle et de faire passer des injures pour un débat raisonné».
Les désaccords anciens sur le rôle que doit jouer l'État ne doivent pas empêcher la génération actuelle d'agir, insiste le président. «Le peuple américain ne peut faire face aux exigences du monde d'aujourd'hui en agissant en solo, pas plus que les soldats américains n'auraient pu contrer les forces du fascisme et du communisme avec de simples mousquetons et des milices. Personne ne peut agir seul pour former tous les professeurs de mathématiques et de sciences dont nous aurons besoin pour préparer nos enfants au futur. Personne ne peut construire en solitaire les routes et les réseaux et les laboratoires de recherche qui apporteront de nouveaux emplois sur nos rives», dit-il à l'intention de ceux qui l'accusent de dévoyer la Constitution américaine en utilisant les leviers de l'État.
Quatre grandes lignes de force apparaissent au fur et à mesure de son discours. D'abord, son engagement de travailler en faveur des classes moyennes et des pauvres, car «notre pays ne peut réussir quand une minorité de plus en plus rare s'en sort tandis que tant d'autres peinent à joindre les deux bouts». «Les engagements que nous avons pris les uns à l'égard des autres - à travers Medicare et Medicaid et le système de retraites - ces choses ne détruisent pas notre initiative, elles nous renforcent», dit le président, affirmant avec force sa filiation avec les grands acquis de l'ère Roosevelt et de l'ère Johnson.
Suit un fervent plaidoyer en faveur de la lutte contre le changement climatique, une surprise pour un Obama qui était resté discret sur ce thème pendant sa campagne. Il parle de la responsabilité de l'Amérique devant la planète et les générations futures. Mais souligne aussi que le pays ne peut «céder» les gisements d'emploi et de croissance potentiels des énergies durables à d'autres pays.
Écho à Martin Luther King
Son troisième point concerne la politique étrangère et la nécessité de tout faire pour assurer la paix par des moyens diplomatiques. «Une paix durable n'exige pas la guerre perpétuelle», dit Obama, manière claire d'annoncer la prudence qu'il observera dans la projection de force, après une décennie d'engagements.
Le quatrième axe de son adresse à la nation, qui semble faire écho au célèbre discours prononcé 50 ans plus tôt par Martin Luther King, appelle à continuer le combat de l'égalité des droits pour tous, en prônant l'égalité des salaires hommes-femmes, les droits des homosexuels ou ceux des immigrés. Clôturant cette liste, vient le «droit à la sécurité» de tous les enfants d'Amérique, «des faubourgs de Detroit aux Appalaches en passant par Newtown», allusion au combat pour le contrôle des armes que le président va mener.
Quand le discours s'achève, au terme d'une allocution de 20 minutes, un poète latino et gay succède au président à la tribune. Placées juste derrière leur père, Malia et Sasha, vêtues de tenues lilas et prune coordonnées, sourient, sous l'œil bienveillant de leur mère Michelle, image d'une famille heureuse et fière.
12 Commentaires
Sounna
En Janvier, 2013 (01:34 AM)"NE QUITTEZ JAMAIS VOTRE VILLE EXPRESSEMENT POUR ALLER PRIER DANS UNE MOSQUEE D'UNE AUTRE VILLE ,EXCEPTION FAITE A AUX MOSQUEES DE LA MECQUE,DE JERUSALEM ET DE MEDINE"
DANS UN AUTRE HADITH,LE PROPHETE (PSL) DIT :
"EN DEHORS DES TROIS MOSQUEES DE LA MECQUE,DE JERUSALEM ET DE MEDINE,TOUTES LES MOSQUEES DE LA TERRE SONT EGALES"
LECON A RETENIR: CES HADITHS,COMME VOUS LES VOYEZ,INTERDISENT LES PELERINAGES DANS D'AUTRES MOSQUEES D'AUTRES VILLES,PAR EXEMPLE QUITTER DAKAR OU UNE AUTRE REGION POUR ALLER PRIER A TOUBA OU TIVAVOUANE,QUI SONT DES MOSQUEES COMME LES AUTRES ! DONC LES MAGALS ET AUTRES GAMOU SONT ,DE CE FAIT,INTERDITS !
QUE DIEU NOUS GUIDE DANS LA VRAIE VOIE DE L'ISLAM
Obamania
En Janvier, 2013 (01:42 AM)I Am Glad
En Janvier, 2013 (01:50 AM)In This Country...
En Janvier, 2013 (02:18 AM)May God bless America and me.amen.
Lii koumou nexoul hug a tree !
Xxl
En Janvier, 2013 (03:02 AM)Patemo Sy
En Janvier, 2013 (03:18 AM)je voulais me marier a une de mes cousines,mais sa maman opposa a notre marriage. problem de famille. j etais decourage ,suis alle en italie et j ai rencontre une autre fille. on est sorti pendant 2 aans..mais il est arrive la maman de ma cousine est decedee, je me suis dis donc j aurai une chance d aller chercher ma place. ma cousine sort avec un de mes cousins maintenant, et elle n est pas materialiste du tout.. j l aime toujours mais je n sais pas si c prudent de laisser tomber ma copine actuelle et aller tenter ma chance avec elle. pour dire vrai elle aimait plus mn cousin k moi. j aime ma copine actuelle mais j aime plus ma cousine. k faire????
Xalassatie
En Janvier, 2013 (03:35 AM)Patemo Sy
En Janvier, 2013 (03:48 AM)Anamorphic
En Janvier, 2013 (04:13 AM)Faga
En Janvier, 2013 (04:39 AM)pourtant si on te donnait tout de suite un visa pour les USA , tu y courrais immédiatement .
bayilène tang khol , di guène dès tchi agnane . pauvre de toi .
Pour le moment DIEU l 'a choisi & élu !!!& toi tu végètes derrière ton clavier . inutile d 'insulter vos débileries habituelles qui en disent longs sur votre niveau intellectuel.
Ndeye Maguette
En Janvier, 2013 (07:16 AM)Ndeycoumbandiaye
En Janvier, 2013 (10:15 AM)bayil rek mou sed, meme si c est difficle, en plus tu ferais bcp d mal a ta copine, ton cousin
et maybe ta cousien va refuser de se marier avec toi par respect pour la memoire de sa mere
mais tu peux faire une chose pour etre fixe, sans rompre avec ta copine, appelle ta cousine et dis lui que tu voulais verifer avec elle ses entiments, si elle ne ressent rien pour toi qu'elle te le dise, si elle aime ton cousin, qu'elle te le dise, parce que tu es sur le point de te decider et tu as besoisn d etre sur, et tu lui demande ne ne rien repeter, qu'elle garde le secret grace à Dieu, comme ca ton cousn ne soufrira pas et toi tu es fixé,
tu auras les réponses, et si elle aime ton cousin, nak, nga yokhossou, wala, courage, des fois il faut etre raisonnable et ne pas agir comme un gamin de 18ans
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