Les femmes ont décidé de faire entendre leurs voix auprès des gouvernants et décideurs pour une justice climatique. C'est à juste raison. Elles paient un lourd tribut des conséquences du changement climatique. Elles plaident pour que les victimes du dérèglement climatique soient mieux prises en charge dans l'affectation des financements et des projets d'adaptation aux changements climatiques.
Les femmes restent les principales victimes sur le plan économique, social et culturel. Elles doivent ainsi bénéficier de financements transparents, équitables, justifiés et adaptés à leurs besoins, intérêts et préoccupations. « Les femmes nourrissent le monde mais elles sont impactées par les inondations, la désertification, l’avancée des terres salées. Celles du monde rural sont obligées de se déplacer avec leurs familles et sont victimes des problématiques d’accès à l’eau, aux terres, à l’énergie entre autres activités génératrices de revenus. Les financements doivent ainsi prendre en compte leurs préoccupations », a souligné Penda Seck, du comité de lutte contre les violences faites aux femmes (CLVF). Elle s’est exprimée, dans le cadre d’un panel, sur les revendications des femmes et des filles africaines sur la Cop 27. Au total 27 revendications sont sur la table des décideurs et concernent une prise en charge inclusive.
Ces dernières sont regroupées autour d'une Task Force qui compte pousser les décideurs à prendre en compte le genre dans ce qui se fait en termes de changements climatiques. Les négociations sur le climat de 2022 (COP27) ont lieu sur le continent africain pour la première fois en six ans. Dans ce contexte, les féministes africaines issues des cinq régions du continent ont décidé d'harmoniser leurs revendications qui seront défendues lors de la COP27.
Les féministes africaines qui ont contribué à l'élaboration de ce document travaillent au sein de l’écosystème climatique. L'objectif, c'est de mener des actions à grande échelle sur une série de thèmes prioritaires, notamment le leadership des femmes et des jeunes dans les processus climatiques, la transition énergétique, le financement climatique, la technologie et les exigences interdépendantes de justice climatique, sociale et économique. « Le patriarcat fait que les femmes ne sont pas mises au devant de la scène. Il faut donc amplifier la voix des femmes, elles doivent être au cœur pour une intégration inclusive, pousser les gouvernements à prendre des décisions sensibles au genre par rapport à la budgétisation au niveau État » note-t-elle.
Pour Salimata Ba de l’Alliance Activistes for climate justice, il faut désormais que les femmes participent aux négociations parce qu'il y a moins de représentations féminines malgré une convention qui instaure la parité. Les financements annoncés à Paris doivent être mis à disposition des femmes. Il est nécessaire d'impliquer ces dernières à tous les niveaux de l’échelle pour une justice climatique. « Les gouvernements africains ont une responsabilité limitée parce que se sont les pays développés qui instaurent le changement climatique. Cependant ils doivent mettre en place un système de budgétisation et que ces budgets soient sensibles au genre. Il faut élaborer avec les femmes les transactions, avoir des activités génératrices de revenus. Il faut que les femmes touchent le financement et qu'il y ait un impact positif économique dans leur vie parce qu'elles subissent à plein fouet le changement climatique », conclut-elle.
Les femmes restent les principales victimes sur le plan économique, social et culturel. Elles doivent ainsi bénéficier de financements transparents, équitables, justifiés et adaptés à leurs besoins, intérêts et préoccupations. « Les femmes nourrissent le monde mais elles sont impactées par les inondations, la désertification, l’avancée des terres salées. Celles du monde rural sont obligées de se déplacer avec leurs familles et sont victimes des problématiques d’accès à l’eau, aux terres, à l’énergie entre autres activités génératrices de revenus. Les financements doivent ainsi prendre en compte leurs préoccupations », a souligné Penda Seck, du comité de lutte contre les violences faites aux femmes (CLVF). Elle s’est exprimée, dans le cadre d’un panel, sur les revendications des femmes et des filles africaines sur la Cop 27. Au total 27 revendications sont sur la table des décideurs et concernent une prise en charge inclusive.
Ces dernières sont regroupées autour d'une Task Force qui compte pousser les décideurs à prendre en compte le genre dans ce qui se fait en termes de changements climatiques. Les négociations sur le climat de 2022 (COP27) ont lieu sur le continent africain pour la première fois en six ans. Dans ce contexte, les féministes africaines issues des cinq régions du continent ont décidé d'harmoniser leurs revendications qui seront défendues lors de la COP27.
Les féministes africaines qui ont contribué à l'élaboration de ce document travaillent au sein de l’écosystème climatique. L'objectif, c'est de mener des actions à grande échelle sur une série de thèmes prioritaires, notamment le leadership des femmes et des jeunes dans les processus climatiques, la transition énergétique, le financement climatique, la technologie et les exigences interdépendantes de justice climatique, sociale et économique. « Le patriarcat fait que les femmes ne sont pas mises au devant de la scène. Il faut donc amplifier la voix des femmes, elles doivent être au cœur pour une intégration inclusive, pousser les gouvernements à prendre des décisions sensibles au genre par rapport à la budgétisation au niveau État » note-t-elle.
Pour Salimata Ba de l’Alliance Activistes for climate justice, il faut désormais que les femmes participent aux négociations parce qu'il y a moins de représentations féminines malgré une convention qui instaure la parité. Les financements annoncés à Paris doivent être mis à disposition des femmes. Il est nécessaire d'impliquer ces dernières à tous les niveaux de l’échelle pour une justice climatique. « Les gouvernements africains ont une responsabilité limitée parce que se sont les pays développés qui instaurent le changement climatique. Cependant ils doivent mettre en place un système de budgétisation et que ces budgets soient sensibles au genre. Il faut élaborer avec les femmes les transactions, avoir des activités génératrices de revenus. Il faut que les femmes touchent le financement et qu'il y ait un impact positif économique dans leur vie parce qu'elles subissent à plein fouet le changement climatique », conclut-elle.
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