Les bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois sur Kiev et d'autres villes d'Ukraine seront mardi au centre des discussions des membres du G7, que la Première ministre britannique Liz Truss doit appeler à ne pas "faiblir d'un iota".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit participer à cette réunion virtuelle d'urgence prévue à partir de 12H00 GMT, a indiqué Berlin.
Selon Londres, Liz Truss, à la tête du gouvernement depuis un mois, devrait déclarer que "personne ne souhaite la paix plus que l'Ukraine. Et pour notre part, nous ne devons pas faiblir d'un iota dans notre détermination à l'aider à gagner".
Des bombardements meurtriers russes d'une ampleur inégalée depuis des mois ont frappé l'Ukraine lundi matin, faisant au moins onze morts et 89 blessés, selon le dernier bilan de la police, dont cinq à Kiev, visée pour la première fois depuis le 26 juin par des missiles.
"Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre", a réagi M. Zelensky lundi matin alors que les missiles russes frappaient les villes ukrainiennes.
Mais "l'Ukraine ne peut pas être intimidée", a-t-il ensuite lancé dans son allocution du soir, promettant de "réparer tout ce qui a été détruit".
Le président russe Vladimir Poutine a justifié ces bombardements "massifs" par l'attaque "terroriste" de Kiev la veille contre le pont reliant le territoire russe à la Crimée (sud), péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.
Le Premier ministre ukrainien Denis Chmygal a indiqué que onze infrastructures importantes avaient été endommagées dans huit régions, en plus de la capitale.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit participer à cette réunion virtuelle d'urgence prévue à partir de 12H00 GMT, a indiqué Berlin.
Selon Londres, Liz Truss, à la tête du gouvernement depuis un mois, devrait déclarer que "personne ne souhaite la paix plus que l'Ukraine. Et pour notre part, nous ne devons pas faiblir d'un iota dans notre détermination à l'aider à gagner".
Des bombardements meurtriers russes d'une ampleur inégalée depuis des mois ont frappé l'Ukraine lundi matin, faisant au moins onze morts et 89 blessés, selon le dernier bilan de la police, dont cinq à Kiev, visée pour la première fois depuis le 26 juin par des missiles.
"Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre", a réagi M. Zelensky lundi matin alors que les missiles russes frappaient les villes ukrainiennes.
Mais "l'Ukraine ne peut pas être intimidée", a-t-il ensuite lancé dans son allocution du soir, promettant de "réparer tout ce qui a été détruit".
Le président russe Vladimir Poutine a justifié ces bombardements "massifs" par l'attaque "terroriste" de Kiev la veille contre le pont reliant le territoire russe à la Crimée (sud), péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.
Le Premier ministre ukrainien Denis Chmygal a indiqué que onze infrastructures importantes avaient été endommagées dans huit régions, en plus de la capitale.
L'Ukraine a annoncé arrêter ses exportations d'électricité à destination de l'Europe à la suite de ces frappes, alors que des coupures d'électricité affectaient de nombreuses régions.
"Etat terroriste"
Ces bombardements ont provoqué l'indignation en Occident.
L'Union européenne a estimé qu'ils s'apparentaient à des "crimes de guerre" dont les responsables devront "rendre compte", appelant le Bélarus à "ne pas être partie à l'agression brutale menée par la Russie".
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé "une escalade inacceptable".
Tous les pays des Nations unies se sont réunis lundi à New York en Assemblée générale d'urgence.
L'ambassadeur d'Ukraine à l'ONU Sergiy Kyslytsya y a accusé la Russie d'être "un Etat terroriste que l'on doit dissuader de la plus forte des manières".
L'Otan, que l'Ukraine ambitionne d'intégrer, a condamné des "attaques horribles et aveugles" contre des infrastructures civiles et promis son soutien à Kiev "aussi longtemps qu'il le faudra", selon son secrétaire général Jens Stoltenberg.
Le président américain Joe Biden a promis à M. Zelensky "des systèmes perfectionnés" de défense antiaérienne, selon un communiqué de la Maison Blanche.
L'Allemagne doit aussi livrer en urgence un premier système de défense antiaérienne promis de longue date.
Le Haut-commissaire aux réfugiés de l'ONU Filippo Grandi a déclaré lundi à la presse craindre que "les événements de ces dernières heures ne provoquent de nouveaux déplacements".
Depuis que la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l'Ukraine le 24 février, plus de 7,6 millions de réfugiés ukrainiens ont été enregistrés comme réfugiés à travers l'Europe.
Si un certain nombre de ces personnes sont depuis rentrées chez elles, quelque 4,2 millions d'Ukrainiens sont concernés par le statut de protection temporaire au sein de l'UE.
Ces bombardements ont provoqué l'indignation en Occident.
L'Union européenne a estimé qu'ils s'apparentaient à des "crimes de guerre" dont les responsables devront "rendre compte", appelant le Bélarus à "ne pas être partie à l'agression brutale menée par la Russie".
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé "une escalade inacceptable".
Tous les pays des Nations unies se sont réunis lundi à New York en Assemblée générale d'urgence.
L'ambassadeur d'Ukraine à l'ONU Sergiy Kyslytsya y a accusé la Russie d'être "un Etat terroriste que l'on doit dissuader de la plus forte des manières".
L'Otan, que l'Ukraine ambitionne d'intégrer, a condamné des "attaques horribles et aveugles" contre des infrastructures civiles et promis son soutien à Kiev "aussi longtemps qu'il le faudra", selon son secrétaire général Jens Stoltenberg.
Le président américain Joe Biden a promis à M. Zelensky "des systèmes perfectionnés" de défense antiaérienne, selon un communiqué de la Maison Blanche.
L'Allemagne doit aussi livrer en urgence un premier système de défense antiaérienne promis de longue date.
Le Haut-commissaire aux réfugiés de l'ONU Filippo Grandi a déclaré lundi à la presse craindre que "les événements de ces dernières heures ne provoquent de nouveaux déplacements".
Depuis que la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l'Ukraine le 24 février, plus de 7,6 millions de réfugiés ukrainiens ont été enregistrés comme réfugiés à travers l'Europe.
Si un certain nombre de ces personnes sont depuis rentrées chez elles, quelque 4,2 millions d'Ukrainiens sont concernés par le statut de protection temporaire au sein de l'UE.
Ces "frappes délibérées de la Russie sur l'ensemble du territoire ukrainien et contre des civils, c'est un changement profond de la nature de cette guerre", a pour sa part commenté le président français Emmanuel Macron, qui a convoqué d'urgence un conseil de Défense lundi soir.
"Démantèlement total"
M. Poutine a accusé dimanche l'Ukraine d'avoir organisé l'explosion samedi matin qui a détruit une partie du pont de Crimée, construit à grands frais et inauguré en 2018. L'attaque a fait trois morts.
Kiev n'a ni confirmé ni démenti son implication.
Le président russe a promis des répliques "sévères" en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie. Les frappes "ont atteint leur objectif", a assuré le ministère russe de la Défense.
L'ex-président russe Dmitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité de Moscou, a été plus loin, promettant que les frappes de lundi n'étaient qu'un "premier épisode" et appelant au "démantèlement total du régime politique de l'Ukraine".
"Sur les 84 missiles russes tirés contre l'Ukraine, 43 ont été abattus. Sur les 24 drones russes, 13 ont été abattus", a indiqué le président ukrainien lundi soir.
Une demi-douzaine de déflagrations ont été entendues à Kiev, avec des frappes sur plusieurs quartiers dont le centre ville, qui ont notamment pulvérisé une aire de jeux pour enfants dans le parc Taras Chevtchenko. Dans une rue voisine, un missile a creusé un cratère, un corps sans vie gisant sous une couverture thermique.
L'Ukraine a assuré que la Russie menait ces frappes massives en désespoir de cause face à ses récents revers sur plusieurs fronts.
Allié de Moscou mais s'étant jusque-là gardé d'envoyer ses troupes en soutien à Moscou, le président bélarusse Alexandre Loukachenko a accusé Kiev de préparer une attaque contre son pays, ajoutant qu'en conséquence Minsk et Moscou allaient déployer des troupes russo-bélarusses, sans préciser leur localisation.
Il a aussi accusé la Pologne, la Lituanie et l'Ukraine de préparer des attaques "terroristes" et un "soulèvement militaire" au Bélarus.
M. Poutine a accusé dimanche l'Ukraine d'avoir organisé l'explosion samedi matin qui a détruit une partie du pont de Crimée, construit à grands frais et inauguré en 2018. L'attaque a fait trois morts.
Kiev n'a ni confirmé ni démenti son implication.
Le président russe a promis des répliques "sévères" en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie. Les frappes "ont atteint leur objectif", a assuré le ministère russe de la Défense.
L'ex-président russe Dmitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité de Moscou, a été plus loin, promettant que les frappes de lundi n'étaient qu'un "premier épisode" et appelant au "démantèlement total du régime politique de l'Ukraine".
"Sur les 84 missiles russes tirés contre l'Ukraine, 43 ont été abattus. Sur les 24 drones russes, 13 ont été abattus", a indiqué le président ukrainien lundi soir.
Une demi-douzaine de déflagrations ont été entendues à Kiev, avec des frappes sur plusieurs quartiers dont le centre ville, qui ont notamment pulvérisé une aire de jeux pour enfants dans le parc Taras Chevtchenko. Dans une rue voisine, un missile a creusé un cratère, un corps sans vie gisant sous une couverture thermique.
L'Ukraine a assuré que la Russie menait ces frappes massives en désespoir de cause face à ses récents revers sur plusieurs fronts.
Allié de Moscou mais s'étant jusque-là gardé d'envoyer ses troupes en soutien à Moscou, le président bélarusse Alexandre Loukachenko a accusé Kiev de préparer une attaque contre son pays, ajoutant qu'en conséquence Minsk et Moscou allaient déployer des troupes russo-bélarusses, sans préciser leur localisation.
Il a aussi accusé la Pologne, la Lituanie et l'Ukraine de préparer des attaques "terroristes" et un "soulèvement militaire" au Bélarus.
7 Commentaires
Regle_en_or
En Octobre, 2022 (09:02 AM)tu va donner des coups
mais tu va aussi en prendre
toutefois, veille à ce que les coups que tu donnes, fasse plus mal que les coups que tu reçois !
Je ne parleari pas de l'ukraine, mais de l'afrique.
Les européens sont en train de nous cerner de leurs bases militaires, pourtant, nous ne sommes pas en gurerre contre eux. Le jour où on voudra mettre ne cause cette situation, ils vont nous rentrer dedans....
C'est ce que l'on a compris.
C'est déjà arrivé par le passé.
Ils ont installé leurs compttoirs commerciaux, puis ils ont signé des traités pour installer des garnisons militaires afin de protéger leur business.... Ils ont recruté beaucoup de mercenaires parmo les nôtres.... Quand certains de nos souverains ont comrpis, il était trop tard.
Cela ne va pas se reproduire.....
C'est le même shémea qui se produit à l'ouest de la russie.
Ils ont démantelé l'union soviétique
ils repoussent sans cesse les frontières de l'otan vers l'est
ils positionnent des vecteurs meutriers au voisinage de la russie...
les russes ne sont pas aussi bêtes que nous, ils ont tué le vers dans le fruit.
si les européens sont courageux, ils n'ont qu'à se mettre ouvertement en guerre contre la russie au lieu d'aboyer?. Je m'adresse plus particulièrement aux faranssais. Ils n'ont qu'à envoyer leurs mercenaires en ukraine et on verra qui est qui !!!!!!!!!!!!!!!!
Reply_author
En Octobre, 2022 (09:44 AM)Une seule chose est juste : DEGAGEZ D'UKRAINE et là on parle de droit international. La Crimée est Ukrainiennne selon l'ONU et occupée illégalement par la Russie. L'Ukraine fait ce qu'elle veut chez elle et ce pont de Poutine n'avait même pas à être construit sur le sol Ukrainien. C'est le droit international qui le dit.
La guerre n'a pas commencé en 2022 mais en 2014 quand la Russie les soldats russes (que Poutine appelaient les petits hommes verts) et identifiés par la suite on envahi le Donbass et la Crimée que la Russie a annexé.
Reply_author
En Octobre, 2022 (09:50 AM)il faut quitter l'ukraine et arrêter de tuer. ceux qui parlent de pont de crimée sont cons. l'ukraine a le droit de se défendre d'un envahisseur et la russie a simplement le droit de rentrer chez elle et d'arrêter de tuer
Le Mali demande une réunion d'urgence à l'ONU depuis le 15 août personne ne pipe mot.
On voit bien le mépris pour les pays d'Afrique.
Gorgui
En Octobre, 2022 (09:07 AM)Moscou mise sur la terreur infligée aux civils, sous prétexte qu'un pont aurait été détruit en russie par les ukrainiens qui n'ont pas revendiqué cette attaque. Mais lui Poutine qu'est-ce qu'il na pas détruit en Ukraine sous prétexte que Zelensky est un néo nazi.
En réalité c'est lui Poutine le néo nazi, il est d'un ultra nationalisme qui frise la démence. Il veut reconstituer le territoire russe de l'ex URSS. Il a attaqué la Géorgie en reprenant l'Ossétie du Sud, on a laissé passer, il a annexé la Crimée on a laissé passer, il continue et après l'ukraine ce sera le tour de la Moldavie. Partout où il y aura des minorités russophones, il tentera de reprendre ces territoires, comme Hitler qui voulait réunifier la nation germanique aryenne, il veut lui aussi réunifier la nation russe. Tout pays qui a une minorité russe doit venir s'agenouiller devant lui comme la Biélorussie, sinon il vous écrasera sous prétexte que sa sécurité est menacée par l'OTAN, alors que tout le monde sait que maintenant qu'avec les missiles hypersoniques indétectables au radar, on peut tirer ses ogives nucléaires de n'importe où sans possibilité de les repérer pour les détruire parce que de tels missiles sont plus rapides que les ultrasons utilisés par les radars.
Bat Les Couilles
En Octobre, 2022 (10:19 AM)Reply_author
En Octobre, 2022 (11:27 AM)Participer à la Discussion