Des agences spécialisées dans la relation entre les marques et les influenceurs ont annoncé ce mercredi 18 janvier la création d’une première fédération professionnelle, alors que le gouvernement souhaite réguler ce secteur publicitaire à l’origine de nombreuses polémiques.
L’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (Umicc) « a pour vocation de rassembler tous les acteurs responsables du marché : agences d’influence, agence de créateurs de contenu et créateurs de contenu », selon un communiqué.
Ses sept agences fondatrices représentent « plus d’une centaine » d’influenceurs actifs sur les réseaux sociaux, dont la grande majorité s’est déclarée prête à adhérer à l’Umicc, a précisé l’organisation. Et au total, 30 agences ont fait leur demande d’adhésion. Les entités à la manoeuvre sont selon : Influence4You, Smile Conseil, Bump, Follow, Point d’Orgue, Reech et Spoutnik .
Dernièrement, « le secteur a été attaqué, mis en cause et caricaturé », a regretté la présidente par intérim de l’Umicc Carine Fernandez, fondatrice de l’agence Point d’Orgue lors d’un point presse.
Le conflit entre Magali Berdah, patronne de la puissante agence d’influenceurs Shauna Events, et le rappeur Booba a mis en lumière certaines dérives de la promotion de produits sur les réseaux sociaux et les risques, notamment pour les plus jeunes.
« On veut montrer une bonne image de l’économie de la création », a appuyé Rubben Chiche, co-fondateur de l’agence Follow et trésorier de la fédération.
Les membres de l’Umicc devront adhérer à un règlement intérieur et à une « charte des bonnes pratiques », et pourront être radiés par un « comité d’éthique » en cas de non respect de ces règles.
Parmi celles-ci, la fédération entend imposer à ses membres une résidence fiscale en France pour les agences et dans l’Union européenne pour les créateurs de contenu. Cela exclurait de fait les célébrités exerçant leur activité depuis Dubaï.
L’organisation se positionne également contre la pratique du ’dropshipping’, une pratique légale mais largement critiquée, qui consiste à vendre cher sur internet un produit disponible à bas coût, souvent chez un géant chinois de l’export, sans en gérer le stock ou la logistique.
En revanche, l’Umicc souhaite éviter une nouvelle réglementation trop contraignante du secteur, sur le sujet de la promotion de l’alcool ou des paris sportifs.
Désireux de mieux encadrer les pratiques des influenceurs, le ministère de l’Economie a initié en décembre une série de réunions avec une cinquantaine d’acteurs du secteur et a lancé une consultation publique. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire rendra compte de ces contributions et d’éventuelles décisions d’ici mars 2023.
L’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (Umicc) « a pour vocation de rassembler tous les acteurs responsables du marché : agences d’influence, agence de créateurs de contenu et créateurs de contenu », selon un communiqué.
Ses sept agences fondatrices représentent « plus d’une centaine » d’influenceurs actifs sur les réseaux sociaux, dont la grande majorité s’est déclarée prête à adhérer à l’Umicc, a précisé l’organisation. Et au total, 30 agences ont fait leur demande d’adhésion. Les entités à la manoeuvre sont selon : Influence4You, Smile Conseil, Bump, Follow, Point d’Orgue, Reech et Spoutnik .
Dernièrement, « le secteur a été attaqué, mis en cause et caricaturé », a regretté la présidente par intérim de l’Umicc Carine Fernandez, fondatrice de l’agence Point d’Orgue lors d’un point presse.
Le conflit entre Magali Berdah, patronne de la puissante agence d’influenceurs Shauna Events, et le rappeur Booba a mis en lumière certaines dérives de la promotion de produits sur les réseaux sociaux et les risques, notamment pour les plus jeunes.
« On veut montrer une bonne image de l’économie de la création », a appuyé Rubben Chiche, co-fondateur de l’agence Follow et trésorier de la fédération.
Les membres de l’Umicc devront adhérer à un règlement intérieur et à une « charte des bonnes pratiques », et pourront être radiés par un « comité d’éthique » en cas de non respect de ces règles.
Parmi celles-ci, la fédération entend imposer à ses membres une résidence fiscale en France pour les agences et dans l’Union européenne pour les créateurs de contenu. Cela exclurait de fait les célébrités exerçant leur activité depuis Dubaï.
L’organisation se positionne également contre la pratique du ’dropshipping’, une pratique légale mais largement critiquée, qui consiste à vendre cher sur internet un produit disponible à bas coût, souvent chez un géant chinois de l’export, sans en gérer le stock ou la logistique.
En revanche, l’Umicc souhaite éviter une nouvelle réglementation trop contraignante du secteur, sur le sujet de la promotion de l’alcool ou des paris sportifs.
Désireux de mieux encadrer les pratiques des influenceurs, le ministère de l’Economie a initié en décembre une série de réunions avec une cinquantaine d’acteurs du secteur et a lancé une consultation publique. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire rendra compte de ces contributions et d’éventuelles décisions d’ici mars 2023.
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