Des tirs ont été entendus, durant la nuit, dans trois lieux différents, au sein de quartiers rongés par le trafic de drogue. Les victimes sont des jeunes hommes âgés d’une vingtaine d’années, et trois autres personnes sont entre la vie et la mort.
Au moins trois personnes sont mortes et trois autres sont entre la vie et la mort, touchées dans trois fusillades dans la nuit de dimanche 2 avril à lundi 3 avril, dans les quartiers populaires du nord de Marseille. Les victimes de ces trois fusillades, toutes des hommes, sont âgées d’une vingtaine d’années.
Ces violences ont également fait cinq blessés, dont la vie n’est pas en danger, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône et des marins-pompiers, confirmant une information initiale de BFM Marseille Provence. Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire.
Une première fusillade a éclaté autour de minuit près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement. Puis une deuxième non loin, de l’autre côté de l’autoroute A7, près de la cité des Aygalades, elle aussi un de ces hauts lieux des trafics de stupéfiants qui ont entraîné plusieurs règlements de comptes cette année, sur fond de luttes de territoires.
Lire aussi l’enquête (2022) : Article réservé à nos abonnés A Marseille, la guerre de la drogue tue des hommes de plus en plus jeunes
C’est dans cette première fusillade, au Castellas, que la police a recensé les deux premiers morts de cette nuit. Ces deux fusillades ont également fait six blessés, dont un entre la vie et la mort.
Au moins trois personnes sont mortes et trois autres sont entre la vie et la mort, touchées dans trois fusillades dans la nuit de dimanche 2 avril à lundi 3 avril, dans les quartiers populaires du nord de Marseille. Les victimes de ces trois fusillades, toutes des hommes, sont âgées d’une vingtaine d’années.
Ces violences ont également fait cinq blessés, dont la vie n’est pas en danger, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône et des marins-pompiers, confirmant une information initiale de BFM Marseille Provence. Les enquêtes ont été confiées à la police judiciaire.
Une première fusillade a éclaté autour de minuit près de la cité du Castellas, dans le 15e arrondissement. Puis une deuxième non loin, de l’autre côté de l’autoroute A7, près de la cité des Aygalades, elle aussi un de ces hauts lieux des trafics de stupéfiants qui ont entraîné plusieurs règlements de comptes cette année, sur fond de luttes de territoires.
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C’est dans cette première fusillade, au Castellas, que la police a recensé les deux premiers morts de cette nuit. Ces deux fusillades ont également fait six blessés, dont un entre la vie et la mort.
Peu avant 1 heure du matin, une troisième fusillade a éclaté dans le 2e arrondissement de Marseille, vers la rue Vincent-Leblanc, proche du quartier portuaire de la Joliette. Une victime touchée par balle a été déclarée décédée et la vie de deux autres personnes est en danger.
Déjà treize morts depuis le début de l’année à Marseille
Avec les trois morts de cette nuit, ce sont treize personnes qui ont été tuées par balle depuis le début de l’année dans la cité phocéenne, selon un décompte de l’AFP, la plupart du temps sur fond de trafic de stupéfiants dans ces cités des quartiers populaires de la deuxième ville de France gangrenées par la pauvreté, le chômage et la drogue.
Une hausse de la fréquence de ces fusillades a été constatée en mars. Le 29 mars, le corps d’un jeune homme de 20 ans, vraisemblablement mort depuis plusieurs jours, avait ainsi été retrouvé dans un terrain vague de la cité de la Paternelle (14e arrondissement) atteint de plusieurs balles. Cinq jours auparavant, un homme d’une vingtaine d’années avait été tué dans le 3e arrondissement, à proximité du quartier portuaire de la Joliette, touché de neuf balles.
Lire aussi le récit : Article réservé à nos abonnés A Marseille, l’extrême violence se banalise chez les jeunes impliqués dans le trafic de drogue
La première fusillade de l’année dans la cité phocéenne avait eu lieu dès le 1er janvier, cité de la Paternelle, près du point de deal du « Vieux Moulin », un des trois points de vente de drogue de cette cité désormais au cœur des guerres de territoires entre bandes rivales dans la ville, selon les enquêteurs. Un homme de 26 ans avait été grièvement blessé par balle. Le premier mort par balle de l’année avait été enregistré le 20 janvier, un homme de 43 ans visé dans un local associatif de la cité Consolat (15e arrondissement).
L’année 2022 avait été particulièrement meurtrière dans les Bouches-du-Rhône, avec 32 victimes d’homicides en bande organisée, dont 28 à Marseille, selon les chiffres du parquet. Selon la préfecture de police, 31 de ces morts par balles de 2022 étaient directement « liés au trafic de stupéfiants ».
Le total de 2022 avait dépassé le record de 2016, a où le parquet avait comptabilisé 31 victimes de ce type de faits.
Avec les trois morts de cette nuit, ce sont treize personnes qui ont été tuées par balle depuis le début de l’année dans la cité phocéenne, selon un décompte de l’AFP, la plupart du temps sur fond de trafic de stupéfiants dans ces cités des quartiers populaires de la deuxième ville de France gangrenées par la pauvreté, le chômage et la drogue.
Une hausse de la fréquence de ces fusillades a été constatée en mars. Le 29 mars, le corps d’un jeune homme de 20 ans, vraisemblablement mort depuis plusieurs jours, avait ainsi été retrouvé dans un terrain vague de la cité de la Paternelle (14e arrondissement) atteint de plusieurs balles. Cinq jours auparavant, un homme d’une vingtaine d’années avait été tué dans le 3e arrondissement, à proximité du quartier portuaire de la Joliette, touché de neuf balles.
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La première fusillade de l’année dans la cité phocéenne avait eu lieu dès le 1er janvier, cité de la Paternelle, près du point de deal du « Vieux Moulin », un des trois points de vente de drogue de cette cité désormais au cœur des guerres de territoires entre bandes rivales dans la ville, selon les enquêteurs. Un homme de 26 ans avait été grièvement blessé par balle. Le premier mort par balle de l’année avait été enregistré le 20 janvier, un homme de 43 ans visé dans un local associatif de la cité Consolat (15e arrondissement).
L’année 2022 avait été particulièrement meurtrière dans les Bouches-du-Rhône, avec 32 victimes d’homicides en bande organisée, dont 28 à Marseille, selon les chiffres du parquet. Selon la préfecture de police, 31 de ces morts par balles de 2022 étaient directement « liés au trafic de stupéfiants ».
Le total de 2022 avait dépassé le record de 2016, a où le parquet avait comptabilisé 31 victimes de ce type de faits.
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