Spectaculaire vol à bord d'un scooter : la dame se lance à la poursuite de ses agresseurs...

Le calme qui sévissait depuis quelques temps aux Maristes semble à nouveau être troublé par les forfaits d'un gang de scootéristes voleurs. Dans le colonnes du journal Le Populaire, on apprend qu'ils n'oublieront pas de sitôt leur dernier forfait commis ce jeudi 4 avril. Une dame, de nationalité ivoirienne, a, en effet, vécu une agression digne d'un film hollywoodien. J.K, puisque c'est d’elle qu’il s'agit, a ainsi passé un sale quart d'heure. Revenant du sport aux environs de 18h 30, elle avait décidé d'aller acheter des mèches pour se refaire une petite beauté.

À bord de son véhicule, en compagnie de sa nièce qui devait la tresser, elle s'est ainsi rendue dans une boutique à quelques encablures d'une banque sise aux Hlm Hann Maristes. C'est dans ces circonstances qu'elle s'est arrêtée et a demandé à sa nièce d'aller lui acheter des mèches. Sur l'insistance de cette dernière qui voulait que sa tante fasse son propre choix, la dame J.K est finalement descendue de son véhicule. Mal lui en a prit, puisque dès qu'elle a posé les pieds à terre, deux individus, feignant une panne de scooter , lui ont arraché son porte-monnaie avec une telle dextérité qu'elle dit avoir cru à une plaisanterie.

Une plaisanterie de mauvais goût lorsqu'elle réalisera qu'elle venait de se faire déposséder de son porte-monnaie qui contenait son téléphone portable et une somme de 4000 F cfa, devant servir à l'achat des mèches. Les deux quidams, qui pensé à en avoir fini avec leur victime, ont enfourché rapidement leur scooter avant de prendre la poudre d'escampette. Mais c'était mal connaître la dame J.K qui a vite regagné son véhicule avant de se mettre aux trousses des voleurs. Il s'en est suivi une longue course-poursuite qui s'est terminée à la gare ferroviaire de Dakar. Le scootériste et son acolyte, sentant que les carottes étaient cuites, ont fini par s'arrêter. Rattrapés, ils ont été soumis à un interrogatoire par la victime. C'est ainsi que les deux individus, qui disent être des mécaniciens, ont commencé par nier leur acte, arguant que la dame les avait confondus avec ses vrais agresseurs. Après quoi, ils ont commencé à l'intimider. Prise de peur et craignant de subir la fureur de ces derniers, la dame s'est finalement résolue à faire demi-tour. La dame JK, qui dit s’être remise de son traumatisme, interpelle l'Etat, avant d'inviter les autorités policières à faire, de temps à autre, des patrouilles afin de dissuader ces malfrats.