RAZ- DE- MARÉE « AU RAVIN » Coumba Gawlo crée « un embouteillage » jusque dans la rue

01 heure 45 du matin. La route des Niayes est bloquée. C’est juste au niveau du centre de sauvegarde de Guédiawaye. Les voitures n’avancent plus. Il n’y a pas de coups de klaxon. Parce qu’il fait nuit, mais aussi parce que les conducteurs ne sont pas indisposés par la chaleur. La nuit est douce. C’est un embouteillage ! Les voitures avancent, mais lentement. Plus on s’approche du night-club le Ravin, plus le vacarme devient fort. Après cent mètres de course, on arrive devant la boîte de nuit. Il y a juste à l’entrée de la boîte, une queue d’une centaine de mètres. A côté, il y a des groupuscules qui hésitent entre faire la queue ou rebrousser chemin, tellement il y a un monde fou. La tension est vive dans cette ambiance festive. Les garçons comme les jeunes filles, sont tous bien habillés.

Dans cette chaleur de la nuit, les filles sont court vêtues. Elles sont en mini-jupes, bodys décolletés, laissant paraître le haut de la poitrine, ou simplement en pantalon jean taille basse, laissant paraître leur nombril et leurs formes. Au grand bonheur des voyeurs. Les agents de la sécurité veillent au grain et tentent de faire circuler les voitures. La devanture du Ravin night-club est bloquée par les mélomanes. La voiture 4X4 de la star de la soirée a du mal à se frayer un chemin. De même que Dj Boup’s, qui avoue avoir mis plus de 15 minutes pour s’approcher de la boîte. Les mélomanes les moins patients ont tout simplement rebroussé chemin, croisant les curieux couche-tard venus s’enquérir de la situation. C’est l’effervescence à l’extérieur comme à l’intérieur de la boîte.

Une minute de silence à la mémoire de Katoucha Niane

La température à l’intérieur de la salle est un peu plus élevée. Il n’y a presque plus d’espace dans cette grande salle du Ravin récemment aménagée. Et les gens n’ont d’yeux que pour la maîtresse des lieux. Elle se nomme Coumba Gawlo. Et c’est son nom que scandent les fans venus en grand nombre. 8 mars, Journée de la femme oblige, elle chante tous les morceaux qui honorent la femme. Après avoir débuté la soirée avec une minute de silence, réclamée en l’honneur de Katoucha Niane. Habillée aussi en mini-jupe, bustier et bottes tout en cuir, Coumba gawlo a tenu en haleine ses fans pendant plus de trois tours d’horloge. Qui sont vite passés entre les chansons, les danses et les échanges entre elle et son public, qu’elle aime, adore et remercie après chaque morceau.