Pour ses 30 ans de présence dans le monde du théâtre, un hommage sera rendu au dramaturge Alioune Badara Bèye, sous l’initiative de l’Association des artistes et comédiens du Sénégal (Arcots). L’événement, placé sous le parrainage du ministre de la Culture et de la Francophonie, va être célébré le 28 septembre 2008. La dimension de l’homme explique aisément le choix de l’Arcots sur sa personne plutôt qu’un autre. Entre autres, ses nombreuses œuvres qui font partie des plus jouées au Sénégal dont on peut citer : Le sacre du ceedo, Dialawali terre en feu, Maba laisse le Sine, Nder en flammes, Demain la fin du monde, Lat Dior, Le verdict de l’histoire, Les larmes de la patrie, primées au concours du Théâtre inter Africain. Depuis 1979 donc, Alioune Badara Bèye, la plume suave aux cônes dorés, comme on le surnomme, est présent sur les planches. C’est aussi un homme de Lettres et pas des moindres, puisqu’il a été élevé au rang de chevalier de l’Ordre national des Arts et des Lettres, commandeur de l’Ordre national du mérite et commandeur de l’Ordre national de la pléiade pour service rendu à la Francophonie et à la diversité culturelle. Poète, écrivain, dramaturge, romancier, essayiste et scénariste, il a été le premier Africain à présider la Fédération internationale des écrivains de la langue française (Fidelf), secrétaire général du Pen international section sénégalaise, Vice-président de l’Institut international de Théâtre et actuel président de l’Association des écrivains du Sénégal.
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