Elève en classe de seconde, Abel Diassé avait quitté les bancs pour choisir le chemin de l’émigration clandestine. Il espérait ainsi réduire très vite la souffrance de ses parents établis au village de Taïba dans la commune rurale de Sakar, au nord de la commune de Sédhiou.
Mais le sort en a décidé autrement. Il est malheureusement resté dans les eaux de la méditerranée suite au naufrage de huit cents migrants. Il a quitté son village natal Taïba, il y a juste un an, à l’insu de ses parents envisageant, selon son frère établi en Libye avec qui il a tenté l’impossible, de les informer que quand il aura réussi son aventure. Seulement, le sort ne lui donnera pas cette occasion.
Sa mère Soukounda Diassé et son père Ousmane Diassé, avec qui il a communiqué le 23 mars dernier, sont dans la plus grande consternation d’avoir perdu ce garçon de 18 ans sur qui ils comptaient beaucoup. Mais au-delà de cette famille, c’est tout le Pakao et le Kabada, réputés dans l’émigration clandestine, qui sont dans la panique.
2 Commentaires
Vrai
En Avril, 2015 (09:31 AM)Le Vrai
En Avril, 2015 (10:17 AM)Wade peut se sentir trahi puisque lui même a trahi les espoirs du peuple.
Le vrai.
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