Quand le marché de l’emploi? est saturé, s’écarter des sentiers battus est souvent une solution? gagnante. Voici une sélection ?de 8 destinations prometteuses, avec les secteurs qui recrutent.
1. Suisse : les profils qualifiés sont très demandés
Avec un taux de chômage de 4%, la Suisse a besoin de cadres, ?notamment de ceux hautement qualifiés. Mais pas seulement dans ?la finance ou l’agroalimentaire : le pays compte deux entreprises ?mondiales sur trois dans la chimie de synthèse.
Les secteurs porteurs : L’industrie pharmaceutique, le trading agroalimentaire, les technologies de pointe (électronique,?horlogerie…). Comptez sur un salaire 20% plus élevé qu’en France.
Nos conseils : Détaillez vos qualifications dans votre CV. ?“Les diplômes français, même prestigieux, ne suffisent pas à attirer ?les recruteurs”, indique Serge Panczuk, vice-président RH ?d’Edwards Lifesciences (leader mondial des valves cardiaques).
2. Mexique : visez les filiales ?de groupes français
Avec un taux de croissance de 4%,?le Mexique est un pays émergent?dont la situation économique ne cesse de s’améliorer. Dans la zone latino-américaine, il se classe juste derrière le Brésil. Autres avantages, il compte 400 entreprises à capitaux français sur son territoire et une communauté française de 20 000 membres.
Les secteurs porteurs : L’industrie automobile est une grande pourvoyeuse de postes, notamment chez Volkswagen. La métallurgie, la pétrochimie, le ?textile, la fabrication de matériel? électrique et le tourisme sont aussi des pistes à explorer, selon Olivier Sheppard, chargé de mission à Pôle emploi international.
Nos conseils : Visez en priorité les filiales de groupes français (Danone, Air France…). Ne sous-estimez pas ?les risques liés à la sécurité.
3. Maroc : de nombreuses possibilités à trois heures d’avion de Paris
Un pays francophone à trois heures d’avion de Paris et politiquement stable?? Le Maroc réunit ?ces qualités. Environ 500 entreprises françaises ?y sont implantées, en particulier à Casablanca? et à Tanger. De grandes sociétés marocaines?– OCP (chimie), ONA (agroalimentaire, transport, ?textile…) – sont aussi susceptibles d’embaucher.
Les secteurs porteurs : BTP, agroalimentaire, industrie pharmaceutique, banque et assurance, énergie, tourisme, télécommunications…
Nos conseils : “Faites preuve d’adaptabilité”, suggère Emmanuel Chicheportiche, directeur d’hôtels à Marrakech pour le groupe Fram.
4. République dominicaine : de belles opportunités, et pas seulement dans le tourisme et l’hôtellerie
Ce pays de 10 millions d’habitants (autant que la Belgique) cumule ?les atouts?: il a signé des traités de libre-échange avec l’Europe ?et les Etats-Unis, il affiche un taux de croissance élevé (5% en 2011) et possède une solide base industrielle.
Les secteurs porteurs : Le tourisme, l’agroalimentaire bio, le ?secteur minier (la plus grande mine d’or sera ouverte en 2013), la mode, le golf, la fabrication d’équipement médical et aéronautique.
Nos conseils : Mieux vaut chercher du travail sur place car les ?recruteurs préfèrent le contact direct.
5. Hongrie : une destination phare pour les entrepreneurs
De gros besoins, malgré un très haut ?niveau d’éducation. Beaucoup de services sont encore à mettre en place, ce qui fait de ce pays une destination de prédilection pour les entrepreneurs.
Les secteurs porteurs : L’audit et le contrôle de gestion, le conseil, la grande distribution, l’import-export, l’énergie, l’informatique. Les centres d’appels? s’y développent également.
Nos conseils : Préparez un CV très ?détaillé. “Ici, les recruteurs attendent des minidossiers avec photocopies des diplômes, certificats d’aptitude en langues et lettres de recommandation”, précise Catherine Hankiss, franco-hongroise et responsable du développement RH de GFI informatique.
6. Inde : choisissez Bangalore ?ou Pondichéry
Tous les expatriés ne supportent pas ?le fossé culturel et la chaleur. D’où ?l’importance de tester la vie sur place avant de s’installer. Visez en priorité ?les villes du Sud : Chennai (ex-Madras), Bangalore, Pondichéry… “Les méthodes de travail y sont plus structurées et les entreprises plus modernes”, observe Pierre Chartier, directeur ATC India.
Les secteurs porteurs : L’ingénierie automobile, l’aéronautique, la chimie, l’énergie et le conseil en organisation.
Nos conseils : Les Indiens ont un grand respect pour les seniors et la hiérarchie. Si vous avez un âge intermédiaire, négociez un titre de direction dès le départ, sinon votre légitimité sera contestée. Attention, les modalités pour obtenir ou renouveler un visa de travail sont très contraignantes et les délais sont longs.
7. Turquie : son dynamisme offre? de multiples ouvertures
Ce pays n’est pas la chasse gardée des Allemands. Les entreprises françaises? y sont aussi très présentes et génèrent environ 100.000 emplois. Ses principaux atouts ? Un taux de croissance depuis 2003 parmi les plus élevés de l’OCDE (5% en moyenne chaque année et 8,5% en 2011) et une société qui se modernise.
Les secteurs porteurs : Le tourisme, ?le textile et l’événementiel (en plein essor). La Bourse d’Istanbul monte elle aussi ?en puissance, offrant des opportunités dans les métiers de la finance.
Nos conseils : Suivez les secteurs en développement. Essilor a annoncé en ?janvier l’acquisition d’Isbir Optik (numéro 1 ?de la distribution de verres ophtalmiques).
8. Indonésie : sa position géographique permet de rayonner
Un marché intérieur de 200?millions d’habitants, une population de plus en plus qualifiée… Pour Denis Broliquier, directeur pédagogique de l’Idrac (école de ?commerce et de management), chargé des relations avec l’Asie, c’est le pays où aller. En outre, sa position géographique permet de rayonner dans toute la région.
Les secteurs porteurs : Les investissements français ont été importants ces dix dernières années dans l’agroalimentaire (Aqua Danone), la grande distribution (Carrefour), le tourisme (Accor), le traitement et la distribution de l’eau (Ondeo). Côté PME : bijouterie, cosmétique, second-œuvre, conseil, import-export.
Nos conseils : Même dans les petites entreprises, il faut avoir de sérieuses ?qualifications : les Indonésiens sont rigoureux et exigeants.
11 Commentaires
Peul
En Juin, 2013 (07:23 AM)Seneglais
En Juin, 2013 (07:24 AM)Reply_author
En Mai, 2024 (12:27 PM)C.O.N !
????
En Juin, 2013 (07:26 AM)Reply_author
En Mai, 2024 (08:21 AM)combien ça coute tout ça de l'argent du contribuable ?
Silence
En Juin, 2013 (07:29 AM)Jbus
En Juin, 2013 (07:30 AM)Cj
En Juin, 2013 (07:49 AM)Ev
En Juin, 2013 (07:58 AM)racisme et plus de boulots
les sénégalais sont des marchands ambulants ici
Walou
En Juin, 2013 (08:31 AM)Janus
En Juin, 2013 (10:41 AM)Pour preuve, un seul exemple parmi tant d'autres : Au mois de Mai 2013, le taux de chômage en Suisse était en constante baisse et atteignait 3% et non pas 4% comme indiqué dans l'article.
Seneweb Ne Nous Respecte Pas
En Juin, 2013 (10:52 AM)ET VOUS DIRE QU'IL Y A DES CONTRIBUTIONS PERTINENTES ET DES BLOGS PLUS INSTRUCTIFS QU'ILS PEUVENT POSTER. MAIS CES GENS LA SONT MÉCHANTS.
ILS PRÉFÉRENT NOUS COLLER DES ÉTUDES FAITES POUR LES EUROPÉENS ET DES CONSEILS VALABLES POUR LES FRANÇAIS.
NOUS SÉNÉGALAIS AVONS BESOIN D'UN PERMIS DE TRAVAIL POUR TOUS CES PAYS!!!!
Niaka Fayda
En Juin, 2013 (11:02 AM)MERCI LES CONS DE SENEWEB Y COMPRIS CEUX OU CELLES KI PRENNENT AU SERIEUX SES INFOS
car dara nguenoul sa pays
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